Les épaves des corps conjuguent leur odeur
de submersion marine, entre les cuisses nues
des vagues se rêvant goémon encaqué
dans le rose hangar des chairs prenant le large,
dans d’étroits détroits. Les langues se marient
à la caque en-suée des aisselles hissant
le pavillon pirate enchevêtrant l’odeur
de pagne des euglènes, venue des endroits
qui s’ouvrent et se ferment selon les manœuvres
de navigation boussolées à l’estime,
aux vents intermittents qui soulèvent les draps
pour effondrer le ciel. Chaque corps dote l’autre
d’un abîme anglé d’un brisant véhément
qui lui fait envier le sort de Palinure.