La voie qui mène…vers ? Mais veille la beauté
d’emprunter cette voie sans savoir l’Où de rien,
quand le pas blanc s’engage étrangement perdu,
comme une ombre affairée sur le chemin sans voix
qu’une main débâillonne. Les doigts du silence
ouvrent la bouche d’où la pensée s’origine
route, où le faisan fuit le sénat des pierres
et froue son antistrophe. La voie qui arrive
à son propre tracé, est comme un monument
rêvant son érection, ou un poteau fléchant
sa propre direction. La voie est l’apeiron
d’Aristote et fluence de talons scandés
par son scandale en cendre sorti du volcan
de la langue rythmée de neuves éruptions.