Le soleil est mystère et j’ai bu tous tes slips

Si vomir est pourrir je banderai longtemps

Limace de la nuit près de moi tu te vautres

Barattant cul à cul en ma couche bien sale

Les yeux fermés sur un édredon du soir

J’entends tes pets sous les draps enfler

Des mourants endormis voilà ce que nous

Sommes du crottin qui vidange l’amour du boyau

Pourtant je rancis à vue d’œil meurtri

Des saloperies de douleur enfoncées dans

Ton cul pour qui l’obscurité n’a pas de gratitude

Au matin oubliée tu vas comme d’habitude

Quand mêlant la colique à la mélancolie

Il n’est jamais bon de t’emmancher ainsi

Au nostalgique mépris du cadran qui balise

L’instant cherche son trou et toi tu veux ma bite

Ah ta chatte enrobée de poils noir-charbon

Ton sourire vertical où ta cyprine s’écoule

Dans un crachat de mouille et de merde moisie

Qui vient de ton étreinte cet étrange domaine

Plus de couilles plus d’ennui mon esprit

S’encroûte vers nulle part aller il agence

La noce en attendant la fin ne laissant

Que sa traîne sur nos chairs en lutte libre

Jacques Cauda