Les éclairs qui pourrissent dans les eaux usées
y font un feu de ronces nues comme une faille
où le corps équarrit la chair muette du jour.
Une odeur de fusils argumente le ciel
au ras des eaux rampantes poncées par le vent
qui est le casino où le chemin respire,
et où le jeu se fait. Le silex des odeurs
remonte des humus familiers et vivaces
affûter nos désirs. Nos vues perdent la leur
dans l’argon et les feuilles des puérilités
souveraines et folles de nos perspectives
rectifiant l’espace où le monde visible
se dégage de l’aine invisible du nombre
aux cruelles et amoureuses injonctions.
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