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Ich Ich Hourra !
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 Article publié le 14 janvier 2024.

oOo

La mer. Avec un palmier. C’est ce que j’ai vu tout de suite en me réveillant. J’avais mal aux cheveux. La bouche pâteuse. Et je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait.

 

Je ne comprends toujours pas. Je suis à poil, enfermé dans une chambre qui n’est pas la mienne ! Et par la fenêtre, j’aperçois la mer. Et un palmier !

 

Les seuls palmiers que je fréquente sont ceux, l’été, du Jardin du Luxembourg…

 

S’il n’y avait ce lit immense, cette chambre ressemblerait à une chambre d’hôpital. Des murs nus et tristes. Un miroir plus grand que moi sur l’un d’entre eux. Une chaise, une table et un fauteuil sans style. Et un poste de télévision perché au bout d’un bras métallique. Il y a également une salle de bains aussi spartiate que le reste. Et c’est tout !

 

La fenêtre et la porte sont fermées. Je veux dire : désespérément fermées ! J’ai tout essayé. Crié ! Hurlé ! Frappé ! En vain ! C’est incroyable ! Je crois rêver. Mais c’est un cauchemar ! Ou pire ? Je ne sais pas… Je ne sais plus… Je ne me souviens plus… Hier ?... C’est vague, encore flou dans ma mémoire… J’étais chez moi, à Paris… Dans l’atelier… Chez moi… Je me revois dans l’atelier. Il y avait… Et puis plus rien ! Le trou noir !

 

M’a-t-on assommé ? Je ne crois pas. Pas de trace. Pas de bosse. Drogué ?... Qui sait ? Je n’étais pas seul dans l’atelier… Je me souviens : il y avait… Oui ! 

 

La porte vient de s’ouvrir. Et elle est là !

Là ! Devant moi !

 

Elle est encore plus belle qu’hier. Ça doit être son maquillage très pute. Ou la blancheur de sa blouse qui fait ressortir ses lèvres peintes en rouge vif invitant à la pipe et ses cheveux noirs coiffés en chignon. Cette touche de sévérité lui donne un petit air d’institutrice qui, d’une main, se caresse la chatte sous le bureau, et de l’autre, se tripote discrètement les seins par le bout. Des seins qui bougent en même temps qu’elle respire : sans cesse ! Et aussi serrés dans cette blouse qu’ils paraissent ce qu’ils sont : énormes ! Oui, énormes. Et libres. Sans soutien-gorge. Nus comme son cul, hier, dans l’atelier que je m’apprêtais à saisir, quand deux nouvelles font leur entrée. Elles sont superbes. Une blonde et une rousse. J’adore les rousses. L’air aussi salope que la brune. Et à elles trois, elles n’ont pas 60 ans ! Tout va très vite. Trop ! Oui ? Clic ! La rousse range un boîtier dans sa poche de blouse. Et la porte se referme.

- Bonjour Monsieur Ich, hurlent-elles, la bouche en cul de poule.

Et elles se marrent ! Les salopes ! À quoi jouent-elles, ces trois grâces ? Au jugement de Pâris ? À moi de dire laquelle des trois est la plus bandante ? Baisable ? Laquelle vais-je élire miss Hôpital ? Et lui donner comme lot ma bite à sucer ?...

Je sens sur mes couilles passer un divin frémissement. Un vent de folie. Malgré la situation qui reste inquiétante. Et si elles n’étaient là que pour se venger ?… Une infamie ? Prudence. Car dieu sait si j’en ai fait !

- Allez mon salaud. On va dans la salle de bains. Ta queue sent le poisson ! Et on ne parle pas de ton cul !

Je file. En silence. Comme tout à l’heure quand elles m’ont appelé Monsieur Ich. Qui c’est ce Ich ? Je ne dis rien. Je fais ce qu’elles me disent. Et puis, ça m’excite. Soumis ? Ça a toujours du bon.

 

Je rentre dans la baignoire où je me tiens debout. À leur disposition. En bandant. Un peu. Ceci est ma bite. Et puis, plus je les regarde, et plus j’imagine la suite et plus je bande. N’est-elle pas belle, maintenant ? Longue, massive et large. Et munie d’une tête énorme d’un sombre brun rouge qui vire au violet quand la brune s’en saisit, comme on tient une bouteille de champagne par le haut du col. Et elle serre. Le gland devient champignon, prêt à mousser. Savon. Sous la douche. Qu’elle passe et repasse sur mes couilles tout en continuant à me serrer très fort. Elle frotte. M’astique. Et je monte en température.

- Il a le fion tout chaud, Monsieur Ich, c’est une vraie petite salope, dit la rousse, en m’enfilant un doigt plein de savon dans le trou du cul.

J’aime. J’aime aussi la blonde qui me regarde de ses beaux yeux bleus de chienne esquimau. Elle n’aboie pas mais pose nonchalamment son pied divinement chaussé sur le bord de la baignoire. Comme ça, je vois. Je vois le long de sa jambe et sa cuisse qui ouvre sa blouse jusqu’aux poils blonds. Si blonds que c’en est indécent.

- Il n’arrête pas de mater, dit la rousse, en ajoutant un doigt qui fait toupie avec le premier.

- C’est son boulot, dit la brune, en jouant du trombone à coulisse avec mon prépuce.

- On va le gâter, ajoute la blonde, en écartant les lèvres de son con qu’elle a très bombé et lisse comme une moule d’enfant. Il est rose. Tout rose. Rose pâle et blond. Comme ses cheveux coupés court à la garçonne. C’est un poussin, jaune et rose. Une fille insolite. Avec un regard de chienne en chaleur. Bleu nuit et qui brille…

Je ferme les yeux. Hier, dans l’atelier, j’avais fait tenir la brune à quatre pattes, son cul face à moi, l’anus rondelle déployée et la chatte béante. Sans même l’avoir ouverte des doigts. Les lèvres, les grandes et les petites, et la tête de son clitoris bavant, avaient fleuri tout seuls. Tant ils étaient mûrs à l’idée de poser pour un peintre. Si cochon ! C’est ce qu’elle m’avait écrit dans son mail, avec en pièce jointe une photo d’elle couchée nue sur une table, offerte, les cuisses écartées et le regard chaviré. Tout un poème ! « Un peintre si cochon ! » J’avais évidemment accepté. Le coup de l’ingénue qui montrait, en toute innocence, l’éclosion d’un clitoris aussi luisant au beau milieu de nymphes très dessinées parce que toutes rouges d’excitation et les pointes de ses seins dressées comme ma bite qui n’en pouvait mais. Elle valait haut la main son pesant de couilles bien pleines !

 

Nous sommes dans la chambre. Bien frictionné et bouchonné, homme-cheval-étalon, je suis toujours nu au milieu d’elles toutes nues maintenant. Je n’ai pas joui et je bande moins. Presque mollement. J’ai peur. Un peu. Elles se regardent sans rien dire. Moment de flottement ? Elles hésitent ? Ou font-elles semblant suivant un scénario bien huilé ? Comme moi qu’elles ont oint des pieds à la tête. Une huile parfumée à la cerise (sur le gâteau ?). Trou du cul et cheveux compris.

Je vois dans la glace qui me fait face un chanteur de charme des années 60. La quarantaine entretenue. L’œil vif. Un peu de ventre mais encore beau mec. Très glamour. Et raccord avec la rousse qui a le cheveu sixties, made in bigoudis, choucroute à la Bardot. Les yeux verts. Et la peau très blanche tamisée de taches de rousseur. La peau d’une volaille de Noël élevée en épinette. Qui donne faim.

- Monte sur le lit ! Et mets-toi à quatre pattes ! À genoux, comme tu m’as fait, hier, tu t’en souviens ?

- Je ne pense qu’à ça.

Ce sont les premiers mots que je prononce. Ce dont elles se foutent éperdument. La machine est lancée.

La rousse se glisse sous moi. Tête-bêche. J’ai ses poils de carotte sous les yeux et sa chatte qui sent déjà le lait caillé, l’âcre, le mouillé et le sûr. Elle me prend comme la brune, selon la loi de la répétition, qui est le sérieux et le réel de la vie. Comme elle, elle me tient fermement par le col, en haut de la bite qui a repris toute sa vigueur. Le frein tendu à craquer, le prépuce gonflé et royal. Une bite en majesté ! Qu’elle couronne d’un anneau de rétention. Une bague de serrage en acier qu’elle fait glisser le long de mon tube de chair jusqu’à sa base.

- A very nice cockring, darling, me susurre-t-elle, d’une voix humide. Ce n’est plus Brigitte Bardot, c’est Petula Clark !

Et derrière moi, à fleur de fesses, ce n’est plus la blonde, mais le blond. Elle s’est déguisée en homme à l’aide d’un gode ceinture éléphantesque. Si c’est bien celui que j’ai aperçu, en revenant de la salle de bains, tout à l’heure, et qui trônait avec d’autres jouets sexuels, au beau milieu d’une valise grande ouverte sur le lit. Ou bien grand ouvert ? C’est une vraie question. Je me la pose également quand je regarde la brune qui vient de s’asseoir sur le fauteuil, les jambes passées de chaque côté des accoudoirs. C’est très beau. Je retrouve ses seins d’hier, immenses et fermes, qu’elle tient en offrande dans ses paumes et sa bouche à pipe qui me fait de l’œil ! En revanche, il me manque son anus qui semble attendre tapi dans son ombre propre, si j’ose dire…

 

Je suis le premier à gémir. La blonde vient de m’attraper la nuque. C’est une lionne qui mord à pleine dents en même temps qu’elle m’introduit centimètre par centimètre son gode éléphant dans le cul. C’est aussi lent que c’est savant et aussi douloureux que bon. Serpent contre serpent. Mon intestin parfaitement huilé l’avale comme un boa en avalerait un autre bien plus gros que lui. Mais c’est celui qui est mangé qui paraît bien plus vivant que le mangeur qui n’a pas d’autre choix que de se resserrer autour de cette proie de plus en plus présente.

- Tu aimes, ma grande salope, se répand-elle dans mon oreille, je vois que t’es une vraie petite pute qui a déjà beaucoup donné par le cul ! Pas vrai ?

- Hmm ! Vas-y ! Et toi en bas, suce ! Mais suce donc !

La brune sur son fauteuil s’affole tout de suite. Les yeux brillants, elle a lâché ses seins pour se masturber comme une folle, une démente. Elle crie. Elle est incroyable ! Inhumaine et bandante ! Elle fait des ho, des hô de plus en plus haut, des hmm et des hmm. Elle est énorme, les yeux perdus, comme anéantie de jouir aussi subitement, ses longs doigts fiévreux fouillant, creusant, fébriles, dans ce qui n’est plus une fente mais un sillon rendu large comme un steak magnifiquement bordé de grandes lèvres juteuses. C’est un régal. Elle secoue la tête. Elle hurle, béante. Elle perle et suinte de partout. Du clitoris dont elle malaxe la tête avec fureur comme du trou du cul qu’elle torture aussi sauvagement. Et elle sent. Elle sent le bonheur, l’urine et la merde. Elle sent l’amour qui déborde.

En revanche, en bas, sous mon ventre agité des coups de boutoir de la blonde, la rousse paraît surprise par l’entrain général, presque stoppée. Elle se borne à laver son museau avec ma bite. Elle s’en caresse les joues, le bigoudi et le pourtour des lèvres en gloussant ou meuglant, je ne sais trop. J’incline ma tête vers elle, de façon à mieux l’observer et je vois alors ce qu’elle voit : sous les effets conjugués des deux boas, de la bombe suintante et du cockring-darling, mon gland a pris une assiette démesurée ! J’en perds aussitôt l’entendement. L’idée d’étouffer cette salope me remplit ! Qu’elle crève ! Je gueule contre cette simili-pute, cette quasi vierge du goulot qui ne sait même pas sucer !

- Pisseuse ! Bidon ! Pipeau ! Fausseté !

Et puis je me tais. Je ne finis pas. Et je couine comme tout le monde. Car c’est avec une science incroyable qu’elle me capture, m’entoure et me borde. Ses lèvres miraculeuses s’articulent parfaitement au monstre de chair violette qu’elle vient d’engloutir. Elles font mérou gobant d’un trait une méduse redoutable. Dilatation puis contraction. Systole et diastole confondues et confondantes. C’est du grand mélange, du grand art tout en douceur ! De la pipe en grandes pompes !

 

Une telle douceur et une telle avidité ! Cette fille est un génie qui me tient par les couilles. Qu’elle effleure de ses ongles, griffe sans griffer, agace délicatement. Quelle salopissime ! Je bénis la bague de pénis. C’est une délicieuse torture. Je monte, je monte, et je rage de ne pas exploser. Et je m’en réjouis. Et je visualise mon foutre. Devenu une barre de mercure sur un thermomètre un jour de grande canicule. Il fait 69° à l’ombre ! C’est complètement fou. Ça va péter ! Je gueule. Je pousse à fond. Elle étouffe. Elle suffoque. La blonde derrière moi aussi. Elle ahane. Et la brune, c’est pire, et c’est mieux, elle coule : de l’eau, de l’eau, de l’eau. Par jets continus qui puent et qui lui trempent le cul, le noie. Bain de siège. Elle crie : « Mon salaud, mon salaud ! » Et elle monte sur le lit. Son cul sous mon nez ! C’est une infection ! « Bouffe, hurle-t-elle, je l’ai fait dégueulasse exprès ! » Ce n’est pas pour me déplaire. J’ai connu pire. J’y rentre la langue. Si fort qu’elle en perd une nouvelle bassine. La rousse en prend plein les jambes. Mais ça l’excite. Elle lâche aussitôt mes couilles pour se masturber. Le cul breneux de la brune me la cache mais je sens le caillé et l’âcre monter d’un seul coup jusqu’à moi. « Ô putain ! » Tandis qu’elle pompe de plus en plus belle. C’est un siphon d’enfer ! Un hymne à la décharge ! À l’amour ! À la mort ! La blonde hurle. En bête. En louve qui va décharger de tête. Comme ça ! Mystère du jouir chez les femmes. Elle m’attrape plus fort par les hanches, son duvet blond trempé me chiffonne le cul comme une serpillière. Et elle me bourre à m’estropier. C’est divin ! L’heure sonne de la mutilation générale. Je m’enfonce au plus profond où j’écume enfin ! Ahhhhhhhhhhh ! Par la bite, le cul, la langue et les dents que je plante, féroce, dans le cul de la bombe qui s’écroule. Il n’y a plus qu’un cri. En plusieurs.

 

Jacques Cauda

 

 

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