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Voir aussi la [Galerie de peintures] de Jacques Cauda [E-mail] Article publié le 10 mars 2024.oOo
Bacon : « Nous naissons, nous mourrons, il n’y a rien d’autre, nous participons simplement de la vie animale. »
La Grosse sur la fin mise en scène. Un passage par l’épreuve du collant. « Par l’odorat, le goût, le toucher, bien sentir, savourer et palper le fumet, le suint et les mauvaises matières comme de sentine ou d’excréments et de pourriture. » Épreuve inspirée par le cinquième exercice, troisième point, de Loyola.
En route. Le collant ressemble davantage à une gaine qui enveloppe un saucisson. C’est un filet. Où la Grosse est mise en marinade. Poisson d’horreur pendant des jours, des jours et des nuits. Des nuits. Jusqu’à inspirer la terreur. Ou le souvenir repoussant la description (impossible) par le menu.
Ensuite. La Grosse est présentée. On la flaire. Elle s’épluche. On s’agenouille. Elle gémit. On pétrit. Elle desquame. Et on la bouffe.
« Ordure, tu vas bientôt goûter à la noire amertume longue comme le ver de ta conscience ! »
Dents assassines babines décharges de tête…
L’inoculation. « J’ai là-bas, lui dis-je, un fouteur armé d’un des plus beaux membres qui soient, mais distillant le virus, rongé par la plus terrible des maladies. »
On l’attache. Le braquemart lance son venin dans les deux conduits de la malheureuse.
Génération des esprits animaux qui comme un vent très subtil donne le vent qui l’emporte !
Sa fin est au-delà du racontable.
Jacques Cauda |
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