Les douves au revers des nuages sont bues
par le regard penché sur ses lieux disparus,
et sur les sources brèves où l’on se confond
lentement au galop des entailles de feu,
qui fleurissent sur l’eau fumeuse où le soleil
fourbit ses armes dures qui crèvent les yeux
de la mémoire qui revient comme des loques,
d’autant plus fastueuses d’être provisoires
en ce clapotement d’étoiles que l’on fauche,
et qui ravit d’espace celui qui se penche
comme un coin de ciel permanent sur celui,
qui parfois s’assombrit puis se ravise d’or
en poissons d’étincelles, lors qu’agenouillé
au fond le fond-lui-même joue le mouvement.