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Inventaire des pertes (feuilleton)
Jeux d’œil
[E-mail] Article publié le 28 avril 2024. oOo N 1989-01 Jeux d’œil Type : Feuillet de 4 à 6 pages A4 recto tapuscrites, sans doute agrafées ; Dates : ca juin-juillet 1989 ; Matières : narration ; Textes : Jeux d’œil ; Dessins : non
La série des « Jeux d’œil » est complexe. Il y a un chapitre du Sens des réalités (le 14e) qui s’intitule ainsi, puis une nouvelle écrite peu après la clôture de la version initiale du même roman. C’est le tapuscrit originel de cette nouvelle plusieurs fois reprise qui me fait défaut aujourd’hui. La nouvelle et la narration du Sens des réalités n’entretiennent pas de rapport direct.
Il y a également un essai intitulé « Que sont les jeux d’œil ? » dont la rédaction est plus tardive (ca octobre 1991). Il faut encore compter un récit fragmentaire que j’ai fini par distinguer des autres « Jeux d’œil » en lui adjoignant le sous-titre « Le commissaire et la prostituée ». Cette variante, qui n’entretient pas non plus de rapport dramatique direct avec ses alter ego, date de 1993 et s’appuyait en temps réel sur le visionnage d’un téléfilm intimiste à une heure tardive à la télévision.
La nouvelle « Jeux d’œil » n’est pas perdue puisqu’elle figure dans le recueil L’intérieur extérieur paru chez le Chasseur abstrait en 2009. Ma croyance est qu’il y a eu relativement peu de modifications apportées au récit originel « Jeux d’œil ». Dans mon souvenir pourtant vague, l’écriture de la nouvelle est survenue à l’issue de la rédaction du Sens des réalités, en juin ou juillet 1989. Bien sûr, depuis lors, il y a eu des altérations, des ajouts. Le cas le plus manifeste est l’évocation d’une « ritournelle dodécaphonique » qui est aussi un « air traditionnel », qui ne correspond pas à un temps où je connaissais à peine l’adjectif « dodécaphonique » si ce n’est par la chanson de Jacques Higelin, « Captain dodécaphonique dada ». J’ai entendu plus d’une fois cette chanson mais elle ne m’aurait nullement amené à m’intéresser à une technique de composition dont j’ignorais l’existence, le mot n’étant utilisé par Higelin que pour ses propriétés phoniques.
Pour le reste, il m’a toujours paru difficile d’apporter des modifications substantielles à ce texte écrit d’un jet, comme une réplique sismique de l’épreuve narrative dont je sortais tout juste. Mais je ne garantirais rien de tout ce que je pose ici.
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