N 1991-03

En attendant Godot [essai]

Type : 6 à 10 feuilles de carnet A5 recto-verso (?) ; Dates : ca janvier 1992 ; Matières : essai ; Texte : En attendant Godot

Cet essai improvisé faisait suite à la diffusion de la pièce, peut-être la veille, à la télévision. Il s’agit probablement de la version réalisée par Walter D. Asmus en 1989. Une rediffusion a dû avoir lieu à l’automne 1991 car j’ai rédigé ces notes au lendemain même de son visionnage. De ce que je me rappelle, l’essai était prolixe, rédigé sur un bloc-notes où je l’avais sans doute laissé, au milieu de notes de cours. Je ne garde aucun souvenir des idées ou de la prose qui s’y inscrivaient. J’avais suivi la pièce avec intérêt mais on ne peut pas dire qu’elle ait bouleversé ma conception du théâtre ou du langage littéraire. A dire vrai, ma culture théâtrale était assez limitée et principalement scolaire. Le théâtre était omniprésent comme métaphore mais je n’éprouvais pas pour le théâtre un intérêt aussi vif que pour la musique. J’allais de plus en plus régulièrement au concert, je ne me rappelle pas être allé au théâtre à cette époque.

Il faut que quelque chose dans la pièce m’ait intrigué ou irrité, pour que se soit produite cette réaction et, par déduction, j’en viens à supposer que c’est peut-être la notion de « théâtre de l’absurde » qui m’a occupé dans cet essai. C’était l’image à laquelle renvoyait la pièce de Beckett, dans la culture de l’époque. J’ai longtemps conservé les quelques pages manuscrites sans rien en faire, avant de les éliminer (possiblement au cours de la « purge » du 1^er mai1996, même s’il semble qu’elle ait principalement concerné des tapuscrits).