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Article publié le 8 septembre 2024. oOo Dans le silence étoilé de la nuit, je sens sa présence, métastasée comme une constellation, lovée au creux de mon ventre. Elle est là, comme l’enfant que je n’ai jamais eu, une entité mystérieuse qui danse avec les étoiles et murmure des secrets anciens. La nature m’entoure, ses éléments se mêlant à mon être. Les arbres chuchotent des prières au vent, les rivières chantent des hymnes sacrés, et les montagnes se dressent comme des gardiens silencieux. Je flotte entre deux mondes, suspendue dans le fluide amniotique de l’univers, où chaque souffle est une communion avec le cosmos. Les lunes et les étoiles veillent sur moi, leurs lumières argentées tissant des rêves dans l’obscurité. Je me laisse emporter par les courants célestes, dérivant à travers les galaxies, où chaque planète est un sanctuaire et chaque comète une messagère divine. Enfin, je peux m’abandonner au Buddha au croissant de lune mystique. Il apparaît, majestueux et serein, flottant dans un halo de lumière douce. Ses yeux, profonds tel l’infini, reflètent la sagesse des âges. Il tend une main bienveillante et je sens une chaleur apaisante se répandre en moi. Le Buddha me guide doucement à travers un portail de lumière, où les frontières entre les mondes s’effacent. Nous traversons des champs d’étoiles scintillantes, des nébuleuses aux couleurs chatoyantes, et des rivières de lumière liquide. Chaque pas est une transition, chaque souffle une renaissance. Dans ce nouveau monde, la douleur se dissipe comme une brume au lever du soleil. La paix m’enveloppe, douce et réconfortante, manteau de lumière. Je suis libre, un esprit errant dans l’éternité, un fragment de l’univers, éternellement lié aux étoiles. Le Buddha, avec son sourire serein, me rappelle que je suis à la fois tout et rien, une partie intégrante du grand tout cosmique.
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