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Article publié le 15 septembre 2024. oOo André Breton, « Manifestes du surréalisme », Tirage spécial, Préface de Philippe Forest, Collection Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 19-09-2024, 1184 p., 64 E..
Grâce à Breton, après Dada, out a commencé aux des artistes et écrivains unis en un front cosmopolite anti-conformismes. A bas un certain art pour revenir au premier. Et c’est ainsi que dès le premier Manifeste du Surréalisme se déchaîna une manière d’être en avance sur les temps, par pure audace Il fallut à Breton du talent pour créert une réaction en chaîne, une« combustion spontanée » qui généra une tempête. Le manifeste de Marinetti fut oublié car il y avait soudain plus. Par le Surréalisme, la rébellion et son insurrection commença n 1924. D’où aujourd’hui cette édition spéciale du centenaire. Grâce à Breton, des « acteurs » se mirent en place en prenant de la vitesse avec les Manifeste d’avant même Dada qui avait émis son sifflet. La diaspora de l’avant-garde se déplace à Paris où urgiissaient Sernet, Voronca et Fondane. Tous grpace à Breton trouvèrent autat la picto-poésie, et la révolution artistique de l’esprit. Les autres manifestes de Breton ont établi de nouvelles règles pour la reconnaissance de l’art moderne. La liste s’allongea, avec de nouvelles inventions littéraires, plastiques, cinématographiques, théâtrales et philosophiques,. Dans les années 30, une nouvelle génération d’écrivains de Bucarest arriva à Paris. Ils publièrent des manifestes appelés la « Dialectique des Dialectiques » et « La Critique de la Détresse » mais Breton les avait déjà devancé avec Eluard, Jacob, Desnos et bien d’autres. Breton créa un tourbillon de mouvements d’avant-garde qui donnera plus tard le théâtre de l’absurde, le Lettrisme voire l’Existentialisme même si une sorte de révolution s’est attifée d’une écharpe de soie. En dépit de certaines erreurs et engagements ces Manifestes restent la manifestation de l’esprit et de l’inconscien. Fondane rappela que grace à Breton « La poésie n’a à faire qu’aux volcans et aux raz-de marée » le tout en poésie médiumnique et l’enregistrement des rêves, la « cubomanie » (sorte de collage verbal et visuel) et jusqu’à la magie noire et le « surautomatisme » (écriture automatique du subconscient) et la « déréalisation » (voluptueuse transcription de rêves). Certes la deuxième guerre mondiale et l’Holocauste assénèrent un rude coup à Breton. Mais il osa une suite en dépit de nouveaux ennemis (communisme compris qui essaya de détruire tous les efforts de l’avant garde après 1947. Grâce à Breton la poésie et l’art d’avant-garde demeura l’activité majeure du siècle. Le monde est devenu fou, mais le poète transforma encore la folie en plaisir, geste très sain en vérité. En dépit de certaines critiques, l’héritage du Surréalisme reste évident. Et cette édition prouve l’intérêt renouvelé de celui qui fut un temps pionnier. Du vieux maître qui prophétisa un univers érotisé, ses prédictions se sont réalisées : le Surréalisme reste en vie ! Breton reste à lire comme Proust, Céline, Artaud. Ces Manifestes restent des textes de combat. A chacun à sa manière de les relire. Ne pas connaître la différence entre métaphore et métonymie n’empêche pas de lire et apprécier Breton voire même ses connaissances en psychiatrie quoique rédhibitoire à l’appréciation d’Artaud. Mais Lacan lui-même est héritier de Breton copmme tant d’universitaires et d’artistes ou poètes. Les Manifestes déjà lus et relus restent une question de rencontres actives, réfléchies et documentée par cette édition centenaire d’exception. Elle a aussi quelque chose à voir avec le coup de dés : hasard des découvertes et des interactions.
jean paul gavard perret
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