Le diesel sur les ongles l’asphalte bougonne
et le pasteur à gorge de celluloïd
qui est le soleil de la Melencolia
traverse la vitre séculière des immeubles
dans l’œil hérétique du moi qui se fait
sans prêche ni couronne
le grand dehors s’active et remâche ses vues
où nos bêtes respirent mal où les dents
du cœur qui sont nos draps
mordent à blanc le jour à dos de cormoran
-et c’est partout la mer qui serpente entre les
nuages et les urnes
où Hélène repose en lettres calcinées
où le vent se confesse d’un bâton d’aveugle
qui trace des signes
et c’est partout les pierres levées des façades
les algues du doute affriolant qui brillent
aux lèvres déchantées sur le carton corné
de la rue sans marée-
en dialogue de verges se fait notre lieu
et se dit notre zèle les ailes ouvertes
linceul rayonnant
de tous les bruits mortels sur leur talon d’écoute
osant un parhélie de règne et une salve
de sens jusqu’à l’os au sec dans la salive
cisaillée des mots
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Le grand dehors... https://youtube.com/shorts/uO0gGvm7voE?si=7lTpXLGmshfjlxHa