Giuliano Landolfi, « Le journal de Didon », Edition Perseide, 2025, 106 p., 14 E.
De paradoxaux veloutés et voluptés s’ébauchent ici dans un clair-obscur et un peu d’ombres. L’amour ici ne bat au rythme de l’univers, mais du cœur de Landolfi où la peur, la joie et l’espérance et son contraire s’éternisent.
Cette recouvrance prend la force d’une évidence d’un amour qui se noie dans le brouillard, mais espère de ramasser ses promesses hélas plus de jadis que maintenant.
Ici mythe et vérité se confonde pour retrouver un temps « mort » contre celui qui n’a pas cessé d’être.
Et de fait, pour Landolfi , écrire un tel livre c’est d’une certaine manière se défier le ciel et bien sûr se souvenir des plénitude face à la solitude accompagnée et pleine par celle qui, partie, n’esr en rien dissipée. Bien au contraire.
Le poète a aimé mais aime encore dans les soupirs et les larmes. Elles font partie dans sa solitude. Mais ici les pages s’éclaire dans le silence du mythe amoureux, sa contemplation et le saut dans l’inconnu qu’elle engage.
Pour Landolfi la poésie est bien plus qu’une collection de beaux mots mais une oraison spécifique mais une descente dans les profondeurs de la psyché et ses troubles.