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![]() oOo ![]() Sous la lumière douce de la lune, je te vois, figée dans une éternité d’éclats, toi et ton petit compagnon, Paname, aux yeux d’argile et d’azur. Le vent caresse tes cheveux comme une mélodie oubliée, chaque mèche tissée d’or et de silence. Le chat se niche contre toi, fragile comme un souffle, confiant comme l’aube. Il sait, lui, que tu portes en toi une lumière que la nuit ne peut contenir.
La mer murmure à tes pieds, une langue ancienne que seuls les rêveurs comprennent. Chaque vague est un secret, chaque éclat d’écume une étoile tombée du ciel. Tu es là, à la frontière du monde visible et du royaume des songes, un pied dans l’eau, un autre dans l’éther.
La lune semble te parler, ronde et pleine, témoin muet de ta solitude qui ne pèse pas, de ta douceur qui rayonne sans demander. Tu ne dis rien, mais tout en toi chante. Ton regard, vaste comme un ciel d’hiver, emplit l’espace d’un écho que même le silence écoute. Et le chat, blotti contre ton cœur, est le seul à comprendre l’étendue de ton secret.
C’est un tableau d’éternité, un instant figé où rien ne vieillit, où le temps suspend son souffle pour te regarder exister. Les étoiles dansent dans ton regard, et la mer, jalouse, tente d’imiter leur éclat. Mais c’est toi, toujours toi, qui irradies d’un feu doux, comme si le monde tout entier trouvait en toi son équilibre.
Dis-moi, à quoi rêves-tu ? À quel rivage inaccessible portes-tu ton regard ? Peut-être à un lieu où la nuit n’est pas une absence mais une promesse, où chaque ombre est un refuge et chaque silence, un poème. Là où toi et Paname, vos âmes mêlées, seriez enfin chez vous, libres et légers comme l’air.
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