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![]() oOo ![]() https://editionssp.wpcomstaging.com/produit/aphorismes-avant-de-mourir/" On est d’accord… pas d’accord… on s’en fout… après tout, quand on écrit aussi bien, c’est qu’on s’en fout un peu… au moins un peu… Mayeul Tur n’a pas l’air tout à fait convaincu par lui-même… mais il est convainquant… alors on ne s’en fout pas tant que ça !… On a des enfants. Et même des malades. Dont des mentaux. Ces écrivains qui « charment » l’esprit autant que les tripes, on connaît. Leur influence, pour parler réseau, peut empoisonner nos existences. Or, on n’a pas envie de mourir comme ça. On n’a même pas envie de mourir. Si on pouvait… Mais on n’y peut rien. La mort est une fatalité. Comme la société. Pas moyen de nager entre ces deux eaux. On arrive comme un cheveu dans la soupe et on s’en va comme une perruque au fil de l’eau. Entretemps, on a vécu. Ou on va vivre… Chaque fois qu’un auteur publie un ouvrage trop clair pour être net, ceux qui s’en vont et ceux qui arrivent se rassemblent pour en parler. Chacun selon le midi de sa porte, bien entendu. Et les uns et les autres, malgré la croissance de l’espace-temps, stagnent dans le marigot sans espoir de décrue. C’est comme ça qu’on devient marin d’eau douce. Pas un n’échappe. La réalité s’appelle réalité, pas autrement. Pas mensonge ni fiction. On s’y fait, n’est-ce pas ? C’est là-dedans que Mayeul Tur met ses pieds. Il regarde ce qu’il voit. Et il ne voit rien d’autre que ce qui est en train d’arriver. Comment écrire là-dessus avec les rythmes de Bossuet ? Personne ne comprendrait. Les gens (appelons-les comme ça) sont particulièrement cons quand il s’agit de regarder. Tout de suite ils imaginent. Ils théorisent. Ils croient. Ce n’est pas que la pensée qui quitte le rivage. D’ailleurs elle ne le quitte pas, elle se laisse emporter. « Et merde si on ne me croit pas ! » Les « guerres » subissent ou fomentent (qui sait ?) leur expansion. Pas dans l’univers. Trop compliqué l’univers. Trop inconnu. Trop sujet à discussion. Des oiseuses et des dangereuses. Comme il faut. Ainsi va la femme, l’homme, peut-être l’enfant de Mayeul Tur (celui qu’il a été ou qu’il a donné, choisissez). Des tas de vieillards qui n’ont rien compris pour n’avoir pas cherché à comprendre. Et les races disent leur mot. Les sexes disent le leur. Ça ne mérite pas quelques aphorismes bien sentis, ça ? Bien sûr que oui. Et en italique pour pas compliquer. Avec des exemples pour illustrer. Comme si tout une existence passait par là. Qu’elle savait mieux que les autres, ceux qui sont passés, autant de mode que de pertinence. Et à la fin (ô à peine 100 pages, rassurez-vous) on est convaincu, on adhère, on est prêt à se battre ou à aller pêcher dans la rivière au cœur double. Voilà le genre de texte que tout le monde ne sait pas écrire. Alors pourquoi ne pas en profiter ? D’accord. Pas d’accord… Et à la fin (redis-je), c’est encore l’écriture qui nous rend babas. Comment il fait ? Je n’en sais rien. Il doit savoir des choses en dehors de ce qu’il regarde, voit et en parle. Richesse de l’humain, de sa sincérité et de son expérience. Patrick Cintas https://editionssp.wpcomstaging.com/produit/aphorismes-avant-de-mourir/"
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