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Catherine Andrieu et les passages
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 Article publié le 1er juin 2025.

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Catherine Andrieu, « Ce qui pousse dans le silence suivi de Chants d’une femme-transfiguration, Rafaël de Surtis, Cordes-dur-ciel, 2025, 100 p ., 17 € ».

Ce livre est une guerre contre les illusions mais pour l’imaginaire le réel. Mais contre le silence, la poésie se doit la « furor » avec les images intégrées dans l’inconscient. La « furor » sait s’en charger. Délirer c’est sortir du sillon, mais les bateaux ne suivent pas les sillons des routes imposées, ils font leur sillages.

Grace à cette poésie on veut voir et imaginer. On ne veut plus côtoyer les yeux vides qui ne peuvent pas imaginer, les regards incrédules et coupables. La poésie ici est sonore car pousse le silence où se vivent toutes les origines du monde. C’est pourquoi Catherine Andrieu utilise son pouvoir de vision, de dévoilement.

Au 17è siècle cela n’aurait pas été possible, ni pensable, sauf par Shakespeare qui a usé de tout avec Ophélie, et il a traversé tous les temps. Chaque époque et chaque culture a sa manière de traiter la folie et d’en faire cas. Mais il y a plus : chez Catherine Andrieu. Sa poésie empêche les images d’être saisies dans le flux des algorithmes, et remettre le temps en mouvement.

Il faut que son image se bronze ou se brise… Peut-être que ce lieu, un jardin dans une grande ville, convient bien à l’oeuvre du jour où elle se crée sur le motif…Ça déplace bien le motif… Et aorès tout ce trompe-l’œil met près de l’auteure un moment du passé, incompatible avec le présent, ce trompe-l’œil ne durait pas.

Certes, on peut prolonger les spectacles de la mémoire volontaire de l’auteure, qui n’engage pas plus de forces de nous-même que feuilleter un livre d’images. Mais un cahier d’aquarelles prises dans les divers lieux ne vaut rien face à une poésie existentielle dont la mémoire affirme la différence des sensationss même si ses images qui déraillent avec leurs apparitions. Mais jamais dans le vide. Parlons en un peu du vide : pour elle et à sa place existe le temps ouvert des mots. Non pour jouer avec mais pour déplacer les montagnes, et mettre les flaques de pluie et de larmes à la verticale.

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