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Article publié le 26 mai 2013. oOo Parfois l’idée est une chienne. D’autre fois un fauteuil avec son paysage et c’est une peinture. Mais rarement l’idée est une idée d’idée. Souvent c’est un bazar avec des cotillons levés haut vers des lèvres bottées de paroles. C’est dire que l’idée souvent est d’occasion. Est l’occasion perdue ou gagnée écrit-on. C’est très de plus en plus une allée et des pierres. Très de plus en plus une façon de dire de se mordre la langue qui est un cyprès. L’idée jamais ne mord que son propre vocable. L’idée est très souvent. L’idée est très. L’idée. L’idée est la poussière qui dort sur le dos qui peint une odalisque nue une idée nue. Et parfois ce n’est rien que cette serpillière au bout d’un long balai Swiftien dans sa cuisine où mijote un ragout de nez d’yeux et de lèvres d’idées mal venues. Des idées mal tenues aux chevilles crasseuses comme un flamenco. On n’va pas en manquer d’idées dit une idée quelque peu romanesque. Et parfois c’est un grincement de porte ou une porte. C’est pareil au même. C’est et ce n’est pas. Par exemple un briquet ou l’incendie de Rome. Une image de voix et de fraise écrasée donc d’amour est l’image et le chien qui la suit à l’odeur et au flair et c’est pareil au même. Parfois c’est un mur et ses hypotyposes à prendre à la lettre des démolitions. Parfois c’est un parfois qui reconnaît son maitre bavard et disert comme dit Augustin désert comme une tombe. L’homme est un balai. Swift |
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