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Poésies de Pascal Leray
Ce qui disait...
[E-mail] Article publié le 1er juillet 2013. oOo Ce qui disait : " Je souffre ". Tandis qu’un carreau de la fenêtre assurait de graves ciels - sur des mouchoirs cousus contre nos cuisses. Ce qui chuchotait une vie de corridor parfois - brûlant le sol dans un panier d’osier. Avec des fleurs pour égayer la nuit. Parfois pourtant. Ce qui ne concevait ni amour ni pardon et dont la texture pensive n’était que pardon et amour. - Pardon ! De retour de Verdun en septembre. Ce qui pouvait s’enfiler un paquet de gâteaux écœurants comme si c’était un sacrifice de manger des gâteaux en cherchant des papiers. Ce qui ne pouvait pas parler mais dont on pouvait entendre la voix de fillette souffler : " Uh, uh - je souffre " dans le temps imparti. C’est bien si vous croyez encore ce genre de choses. Moi, je me reprends. Pardon ! J’ai un dossier à revêtir. Le poème, même. Et je dois en parler à la nuit. Adieu ! |
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