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Article publié le 21 octobre 2013. oOo Vache et ruade d’âne est le matin. Ouvert et rumine sa propre provende. Se lève et à deux battants ses oreilles qui sentent le son et regardent. Le matin est orgue et auge et les deux pieds. Il se chausse penché. Se penche sur le dehors et donc sur ses deux pieds. Se passent le dehors et le dedans le tuyau. Se r’filent le tuyau d’avoir à se lever et ruminer ruer dans d’imprévus brancards. Les tuyaux font un bruit d’oreilles qui s’accordent aux bruits de la rue et des pieds bien chaussés. Vache est le sentiment que le rêve a les quatre pattes descendues jusqu’au plancher des vaches. Sentiment donc que le dedans s’est amaigri. Il faut brouter la vue dehors avec les pas. Choisir un bât pour le matin en se chaussant. Choisir son champ autant que peut et à pieds joints. Ne rien prévoir dans l’immédiat que l’immédiat c’est-à-dire le suivre l’âne et regarder passer en ruminant le train des choses. D’abord mettre noir sur blanc comme on se lève les pieds qui descendent jusqu’à ce papier. Ne plus se rappeler ce rêve de la nuit membré comme Apulée. Ne plus pouvoir se rappeler. Le ruminer. N’avoir plus rien à dire ni rien à brouter que le présent qui passe un somptueux nuage qui pourrait être l’aube peut-être on le sait. Ce qui reste est début du jour à être là. Et non dans la durée qui rue est le présent. Est déjà.
Dis lui de ma part/que je lui porterai l’horoscope moi-même
T.S Eliot |
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