Beau fumier tout près du puits et les corbeaux réjouis au dessus font carrousel et notariat en queue de pie. Ennemis pies et noirs corbeaux c’est un cocktail de ciel que l’on entend. Les vieux sont tout crachés parmi les pierres sont des pierres. Assez déjà le ciel dessus un labrador sous leurs mentons les vieux les enfants caressants. Sourire des étables et la faux des granges la faux soprano. La faux écrit et fait un foin d’enfer avec son beau sourire chantent les corbeaux. Mais ne chantent pas parlent en prose les vieux crachent c’est leur chant à eux. Maisons en toutes lettres. Au village on s’escrime à coup de carton sale et on se réfugie dans sa braguette en regardant les filles grasses sur le foin coupé. Réalité sifflote entre ses dents gâtées herbe coupante verte le cri des corbeaux cocktail de ciel fauché. Et l’odeur du fumier dans le regard des filles. Les sillons sur son dos un tracteur passe hautain qui snobe en toutes lettres. Au village où nous sommes et en toutes lettres entre les coudes sous la lampe noirs corbeaux. On corrige peut-être quelque souvenir de village jadis traversé devenu ce seul village ci. Et l’odeur du fumier visible sous les yeux qu’on entend l’herbe entre les pierres chanter faux le foin coupé le labrador sous les mentons et dans le sens du poil noter le souvenir. Peindre le souvenir de ce village est un village et son portrait sur le motif en toutes lettres. Village est se souvient sont les corbeaux.

Mais rien ne garantit que ces cris d’oiseaux qui marchent dans la rosée ne sont pas imités.

Charles-Albert Cingria