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Article publié le 26 janvier 2014. oOo Un camion n’est pas une comète passe dans la rue est la vie. Affaire urgente aussi l’amour avec un capuchon passe en fanfare blonde et fait monter l’idiome fuselé des pas jusqu’à la chambre. On peut entendre voir et sentir la capillarité urbaine s’épancher et le tâtonnement de canne des façades. C’est un effondrement de la ville par soi qui pèse dans les draps d’asiles écartées comme un sac de Faria. Quelque chose en faction comme on attend quelqu’un est soi et le balcon. Des mots cherchent l’odeur d’adiante des tramways en courtes jupes délurées des passagères. On se tient dans l’urbain attentat de soi-même penché au balcon qui tombe dans le vide plonge dans le vide mais avec sa charge entière de désirs. Soucieusement on pèse de son poids terrestre et l’air n’est ni léger ni pesant est notre air. Ville est quadrillage et fusettes la vie et les seuils d’ombres comme on rêve comme un vice. Beauté des jambes sur les ponts et le ciment anal des pigeons-mots sur le ciment joyeux des parapets des quais. Cherche à faire passer quelqu’un qui ne vient pas. Qui s’est penché sur la description qui cherche à se conclure et s’est perdue plus loin en ville que la rue sur laquelle est penché le passant un camion. Est une passagère comète est la ville et l’odeur fuselée des pas jusqu’à la chambre et se répand d’aucune conclusion sinon à regarder passer. À passer.
Par détermination j’entends, non pas bien sûr le raccourci, mais son insuffisant dynamisme expansif. Antonio Pizzuto |
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