Se placer dans la perspective de l’arbre celle de produire donc de se produire. Un mur bouche la perspective bien assuré dans sa solide et franche perspective. La perspective de la foi est de s’assurer solidement et franchement d’être dans la perspective de et comme un mur de boucher la perspective de ce monde. Les peintres ont en vue d’être la perspective et non d’utiliser la fausse perspective d’être en perspective. La route que le peintre peint sur son tableau conduit vers le regard qui la balaye entière et par toutes les routes folles du regard. C’est l’évidence même en réponse aux croyances à la perspective. L’art ce n’est pas pour nous dit la partie du peuple se croyant frustré de son initiation qui se frustre lui-même pris dans la croyance de la perspective. Celle d’un monde simple et juste où tous pourrons entendre voir aimer comprendre étant eux-mêmes simplifiés et tous égaux donc initiés. Initiés à l’obéissance d’être tous unidimensionnels génériques et dépossédés des dimensions humaines non démocratiques. Déjà en évoquant cela le texte perd son chant et sa complexité en un mot sa matière et meurt de perspective et s’abêtit comme un discours ou un credo. En un mot devient con et milite pour sa sinon disparition mais pour son terminus. Dont acte et au prochain.
Ils veulent de prime abord me régenter, m’enseigner ce qu’ils devraient apprendre de moi.
Charles Fourier