Les yeux qui roulent ne chiffrent pas.
Leur mystère perce les stores qui comptent la nuit.
Les fleurs pèsent à travers l’air.
La combustion s’exerce, c’est certain.
Les choses sont presque claires, non ?
Elles vont, en tout cas. Et les spectateurs s’émeuvent. La boule
qui a écrasé l’oeil qui roulait trop isolément
regarde autour de son halo sphérique
plein de hasard. Demain,
d’autres joueront. Leurs yeux aussi
et leurs organes génitaux (ça rapporte)
avant
d’aller manger des nuines
pour clore la destinée qui roule sur nos yeux
comme une boule de neige ensanglantée
poursuit sa dérive dans le temps, près de toi
que le hasard délivre.