Certains de ceux avec qui j’ai correspondu m’ont demandé pourquoi je m’intéressais à la Bible

Pourquoi je m’intéresse à la Bible ? Parce qu’elle marqua ma vie à un point tellement fort qu’il semble incroyable.

Tout jeune, je voulus devenir prêtre, commençai mes études dans un petit séminaire, puis entrai dans un monastère d’obédience cistercienne, donc contemplative, prononçant mes premiers vœux de moine et préparant, car j’étais un intellectuel, un doctorat en théologie. Puis, n’abandonnant absolument pas ma foi, je suis rentré dans la vie civile et me suis marié.

Au milieu de ma vie – je suis presque octogénaire maintenant – je fus victime d’une erreur judiciaire écœurante avec incarcération provisoire allongée ridicule qui m’obligea à entamer une sérieuse grève de la faim.

Je repris alors la Bible (offerte par l’aumônier) que j’avais dû délaisser pendant 30 ans pour subvenir aux besoins de la famille, et la méditation, puis toutes les lectures possibles, notant tout, au jour le jour. Ce fut une révolution de mon esprit qui découvrit, grâce à la formation de mon passé, une Vérité d’une évidence incroyable et les annexes de cette Vérité.

A ma sortie de prison, mon épouse me dit : Désormais, je m’occupe seule de faire bouillir la marmite, tu désires écrire, alors écris, me laissant ainsi absolument libre de passer mon temps à effectuer toutes les recherches possibles, ce que j’entrepris pendant plusieurs années surtout dans les livres et les archives de la Bibliothèque Nationale magnifiquement équipée, à Paris.

Pour ma famille, mes enfants, petits et arrières petits enfants – ils sont déjà nombreux – j’ai donc écrit mes mémoires et un roman racontant l’histoire d’un jeune homme incarcéré par erreur, que son séjour en prison transforme et qui devient un homme instruit et heureux ce qu’il n’était pas préparé à devenir. Ce roman fut facilement écrit car composé en utilisant textuellement les notes que j’avais prises moi-même, au jour le jour, pendant mon incarcération. Je n’ai même pas changé les prénoms des personnes contactés alors. Bien entendu, le héros du roman, sa famille et son histoire sont une invention, mais c’est la seule. Je ne l’ai fait imprimer qu’en quelques exemplaires seulement bien entendu.

Suite à la réflexion, en particulier, de l’un de ceux que j’avais contactés par Internet et avec qui j’en avais parlé, je me demande pourquoi je ne le ferais pas avec vous.

Voilà ! Faisons donc plus, pourquoi pas ! Ce soi-disant roman "les clefs des portes de demain", je vous l’offre, en pièce jointe, en vous demandant, je compte sur vous, que cela reste strictement entre nous.

En lien d’amitié, je pense.

Excusez-moi si je me trompe et vous choque.