Catalogue de Valérie Constantin | |
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COMPRESSIONS |
Trois séries explorent ces « bruits des mots » : voilà ce qui arrive à cette percée du tableau que j’évoquais plus haut. Le texte, les textes ne peuvent se situer dans la continuité de l’œuvre plastique. Mais ils existent et leurs feuilles, tachées d’encre ou hypertextuelles, ont aussi leurs moments de fixation au support plastique. On n’y lit plus, mais il ne s’agit pas là seulement d’un prétexte. On devine les mots, quelquefois ce qu’ils composent en transparence interposée entre la gestuelle du créateur qui est bien obligé de se bouger pour exister et une vague d’explications qui ont toutes les chances de se perdre dans la nuit psychologique et intellectuelle. Il s’ensuit un plaisir que le silence appelle bruit par amour. - extrait de la [RALM 69]