Vers la mort.

Lorsque j’aurai les morts illustres déterré, Aurai-je assez écrit ? Lorsque j’aurai parlé aux rossignols enfuis, Aurai-je assez chanté ? Lorsque je croulerai, sous mes rêves, fourbu, Aurai-je assez couru ? Lorsque amours s’ajouteront aux combats perdus, Aurai-je assez vécu ? Lorsqu’à ton corps je me serai rassasié, Aurai-je assez aimé ? Lorsque vers tous mes morts je me serai tourné, Aurai-je assez prié ? Lorsqu’au jour succédera la nuit délétère, Aurai-je assez souffert ? Lorsque songeant aux lieux, vies que j’ai habités, Aurai-je assez pleuré ?


Les vers de "Aujourd’hui, comme hier…", comme un souffle, nous pose sur les chemins rêvés de la réalité.

Une interview décalée d’un couple d’acteurs en inactivité depuis de longues années, un voyage manqué, des rencontres dans des trains de nuit, la retraite et l’ennui et leurs palliatifs le jardin et la lecture, un amour perdu…

Les nouvelles de ce livre, Les vivants et les morts, narrent la routine,la vieillesse, le quotidien, l’espoir et le désespoir, la déception, la mort…

Chaque récit présente des personnages en quête, en réflexion… Joël Laloux écrit chaque nouvelle comme un court-métrage… un morceau de vie, un secret… on touche du bout du doigt l’histoire, on la survole, le temps ne compte plus. Là est écrit uniquement l’essentiel. Pas de superflu. Juste les personnages et leurs propos dans un décor doucement suranné ou tristement actuel.

Un voyage en littérature…

Une ballade en Pays basque en dialogues…

Où l'on rencontre de nombreuses figures ayant un lien avec cette belle région, pour une raison ou une autre.

On y croise Napoléon, Charles IV, Georges Guynemer, Edmond Rostand, Anna de Noailles, Pierre Loti, Paul Jean Toulet, Ravel… on aperçoit même Coco Chanel…

Une façon originale de parler d'un pays qu'on aime…

Ubu à l’Élysée est une farce, où Louis Ubu, président de la République, est fidèle au personnage proverbial du Père Ubu. Il est bête, naïf, méchant, lâche et très très avare. Il ne veut pas lâcher un sou et imagine les combines les plus extravagantes pour payer ex-femme et maîtresse… Ses deux fils, ministres, sont là pour le seconder… ou pas.

Joël Laloux nous embarque dans l’absurde, la satire, l’humour gras et le délire, avec ces personnages, tous plus loufoques les uns que les autres.

Dans les sphères du pouvoir, de l’amour et de la liberté de conscience, trois hommes qui se sont battus jusqu’au bout pour leurs idées.

— Edward VIII - pièce en 5 actes
où le roi abdique plutôt que de renoncer à la femme qu’il aime.
— Etienne Dolet - pièce en 7 scènes
avant d’être brûlé comme hérétique à Paris.
— Cromwell - pièce en 4 actes
la fin du régime du lord-protecteur.