Le chasseur abstrait éditeur
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Manuscrits
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Prix du Chasseur

Pascal LERAY

Né à Pavillons sous Bois (Seine-saint-Denis), Pascal Leray développe un « programme » poétique autour d’un mot, le signifiant « série ». Au sérialisme de Darmstadt, il tente de répondre par des « structures sérielles dérivées » et par une « histoire sérielle du signifiant série ». Avec l’arc noir interroge le rapport à une oeuvre phare de la modernité. Malgré le titre, il faut sans doute oublier le tableau, pour lire le poème : Avec l’arc noir tient plus du récit d’expérience que de l’essai sur la peinture.

Pascal Leray a notamment publié dans les revues Lascaux rasé, Digraphe, Po&sie et Bleue.

2004-2006 : www.artsolid.net : diverses publications depuis 2005. Interventions sur divers forums de poésie sous le pseudonyme de serioscal : la phamille poétique, l’établi. - 2005 : www.erreur404.org, La mémoire pli, chanson Création du forum Le sériographe industriel. - 2004 : Bazar d’heures, Les premières cerises (poème). - 2002 : Po&sie nº101, Littérature sérielle (article). 2000-2002 : Bleue, nº 2 Doctrine de l’arc (poème) - Bleue nº4, L’orient du sérialisme (article) - Bleue nº 5/6, Registre gore (poème). - 1995-2000. Lascaux rasé - Lascaux rasé a existé : une revue (14 numéros) ; des expositions, notamment à Paris (Piano-Vache, 1995) et à Pavillons sous Bois (Espace des arts, 1996-1997), un atelier de peinture à Saint-Denis Université (1995-1996), diverses interventions radio sur Fréquence Paris Plurielle (1996-1997). 1995 : Digraphe, Avec l’arc, poème. 1993-1994 : Documentation-réfugiés, Vers l’éden avachi (poèmes).
- 1992 : L’Imbriaque, Peine perdue (nouvelle). Histoires que je me raconte, Un amour suprême (nouvelle)

Collection L'imaginable

 Le sens des réalités
Roman - Pascal LERAY

322 pages - 160X220
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Le sens des réalités est un bien précieux qu'il faut savoir garder en toute occasion. Je connais des gens de différents milieux qui l'ont perdu récemment. Et pas des gens fragiles! Des gens respectables, en pleine possession de leurs moyens. Sans doute ces gens pensaient-ils exercer un contrôle infaillible sur chaque parcelle de leurs esprits. Ce temps est fini pour eux en tout cas. Ils ne savent plus même l'heure qu'il est, le temps qu'il fait: l'esprit constamment orageux, la pensée ne fait que bégayer. Ils ne parviennent plus à articuler les termes d'une réalité constante, persistante, durable et cohérente, leur rêve d'autrefois. Parfois, je me dis que tout pourrait peut-être s'arranger avec le temps mais l'exode de la raison se poursuit. La perte de la raison est un voyage qui se prolonge indéfiniment et qui amène sa clientèle abusée en divers points qui se ressemblent tous sans se rejoindre de façon convenable. Personne ne les rejoindra, ce qui me rend triste.
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 Bourreau de Merzin
Roman - Pascal LERAY

112 pages - 150X210
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Remarquable par sa cohérence narrative, sa claire écriture et son humour décapant, ce récit nous plonge dans l’univers de Merzin, maître du chaos et l’hygiène mentale.

Une séquelle du Sens des réalités (publié en 2009, même collection, même éditeur).

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 Le projectionniste ou La vengeance du mouton métallique
Roman - Pascal LERAY

216 pages - 148x210
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« J'écraserai ces yeux », nous dit le cinéma.
Ce livre est avant tout un hommage à Keanu, jeune actrice disparue dans les années 1990 dans des circonstances qui ne seront jamais résolues.,. quelque part entre Bagnolet, Berlin est, Stockholm et Auckland.
Il fait également signe à l'un de ses voisins éperdument amoureux d''elle, devenu projectionniste et qui a conservé quelques vieilles bandes chez lui, dans son débarras – ainsi qu'un flacon de nitrate. Des reliques qu'il ne touchera plus.
Dois-je le préciser ? Cette divagation est tout particulièrement dédiée au petit monde du cinéma.

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Collection Djinns

 Émilie Guermynthe
Roman - Pascal LERAY

126 pages - 150X210
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Madame Guermynthe ne revenait pas. Dans le parc, les arbres décharnés regardaient Emilie avec des airs de suppliciés. Sur tout l’espace environnant, l’eau paraissait avoir déserté l'air. Aimable Paul travaillait sans relâche. Il malmenait chaque parcelle du terrain et la maison (qui n’avait pas de fondations) dérivait doucement sur la terre poudreuse. Si la gouvernante s'affairait encore à des occupations régulières, cherchant à restaurer l’autorité perdue, elle désespérait tout à fait de sa situation à présent. Les deux fils restaient immobiles tout le jour, l’oeil rivé au carreau de la fenêtre, à regarder le pénible travail d’Aimable, l’assèchement du parc par asphyxie du lac. Plus personne n’ennuyait Emilie à présent. Seulement, la nuit, elle allait retrouver l’ouvrier qui la sillonnait de son membre fin et dentelé pour ravir à sa peau les reflets d’eau qu’il ne supportait plus de voir se former sur son corps.
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 Portrait de la série en jeune mot
Essai - Pascal LERAY

276 pages 150X210
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Parfois tu passes les bornes. Et moi, tu me transperces. Je te critiquerai de part en part, en chaque point de mon corps. Ta répartition par époques. Les grands secteurs d’activités sociales. Tes fixations inexplicables dans la langue. Toi, tu es ici (où je ne te vois pas) mais tu fus là (où je ne te vois plus). Oiseau de bon et de mauvais augure. L’arbre et l’oiseau ne voient que par tes yeux. Je crie: tu étais là, où étais-tu? Mais tu n’y parais plus. Même si je te rencontre, c’est en l’absence de toi-même, pour ainsi dire. Tu n’es pas là où tu es, es-tu où tu nes pas? Mais je compulse. L’absence de la série est un cercle vicieux.
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 Réflexe, 1
Poésie - Pascal LERAY

184 pages - 150X210
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Je me place dans la perspective de savoir si une écriture journaliste peut contribuer à rendre compte de ce qu’on appelle «happening», «performance». — On a bien raison de vouloir jouer sur l’immédiateté de tel ou tel événement — une prise de parole, un geste comme «action» — et de se mettre à réfléchir sur les conditions de pareilles expériences. Alors, je voudrais réfléchir au café que je bois. Une psychologie, une sociologie de ce café seraient les bienvenues, vraiment. Un état relatif à la noyade. J’avais dit en m’éveillant et après un reste, rien qu’un reste, de rêve, «je ne ferai rien»: j’écris. J’écris en omettant des pages.
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 Avec l’arc noir
Poésie - Pascal LERAY

440 pages - 160X220
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«Le commentaire d’une oeuvre est un miroir d’Alice». Ainsi Pascal Leray emprunte-t-il la silhouette de la jeune héroïne de Lewis Carroll pour traverser l’espace d’une oeuvre phare de la modernité, Avec l’arc noir de Vassili Kandinsky. Le résultat est un «poème fleuve», dont Le Chasseur abstrait éditeur publie pour la première fois le texte «quasi intégral». Loin d’être une simple application de l’antique principe «ut pictura poesis», "Avec l’arc noir" se construit comme un drame tentaculaire, autobiographique, psychique, où le tableau, comme un trauma sur lequel indéfiniment on revient, a d’abord vocation à éviter (ou augmenter?) le «risque de noyade». Un dossier documentaire accompagne le texte, par ailleurs illustré de quarante pages de «griffons».
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 L’intérieur extérieur
Roman - Pascal LERAY

150 pages - 150X210
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Qu’on soit un tueur à gages cloîtré dans un hôtel fantasque, un photographe en mal d’érotisme ou un agriculteur esseulé, qu’on veuille tuer le président de la république ou simplement rester enfermé chez soi parce que le dimanche est un «lourd couvercle sur le bouillonnement du sang», qu’on se retrouve embarqué en enfer à cause d’une cervelle trouvée dans la rue ou qu’on se plaigne de ne plus pouvoir se soulager sur les charniers d’une guerre civile, on traverse parfois de sévères états de confusion (mais d’une confusion quelconque). Il faut se réveiller pourtant! Il n’y aura pas toujours le jumbo-jet dont vous rêviez! Personne ne viendra vous libérer. Et comment feriez-vous, si vous étiez comme eux sans le sens des réalités?
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 L’odeur des néons
Roman - Pascal LERAY

100 pages - 150X210
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L'interrogatoire est minutieux, méticuleux. Il draine une énergie invraisemblable. À des moments, le meurtrier ne s'entend plus répondre. Il prononce des mots réflexes aux questions des policiers qui ne comprennent pas grand-chose à ses réponses. Il ne sait pas combien de jours il a déjà passé dans cet hôtel mais, dit-il, il y a eu «plusieurs nuits par jour» et il essaie peut-être d'expliquer ces nuits multiples à son auditoire mais les deux hommes de loi ne comprennent rien à rien et agitent les bras régulièrement, quand ils entendent des paroles aberrantes et suspectes. Le meurtrier s'égare dans le détail des nuits liquides, sinon des pluies de nuit, de ces autres qu'on dit pulvérines, qui peuvent causer des asphyxies momentanées et des décharges d'hallucinations, sans même parler des nuits acides, corrosives pour la peau. «Est-ce là la raison de cette altération constante mais irrégulière de votre visage?»
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 Réflexe, 2 - Sériettes oubliées
Poésie - Pascal LERAY

170 pages - 150X210
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C'est dans des pyramides urbaines et dans des cinémas antiques qu'on a éprouvé les premiers syndromes de mort. Je hurlais au-dehors de toute lumière à cette heure et j'avais presque perdu le sens des réalités. Je me disais: «Dévaste, dévaste et tout ira mieux». Le huitième cercle de l'enfer m'ouvrait les bras. [...] Ce n'était que le prélude à d'autres catastrophes: j'avais un cou curieux qui me rendait furieux et fou, j'étais partagé entre le cholère et la colère, je devais encore prendre un train pour Iglotoir! Train qui est devenu mon offertoire. J'entrais dans le treizième hiver du tableau qui m'avait frappé, bouleversé, Avec l'arc noir. Ses images n'en finissaient pas de muter, esquissait des bestiaires et des pastorales obscènes. Un calibrage complet de ma machine mentale me semblait nécessaire. Je prenais des notes mais elles n'avanceraient en rien. Un carnet aphasique, au final, résulterait de ces essais institués à la lumière de l'abat-jour. Une tonne de nuit s'est abattue sur moi.
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