Le chasseur abstrait éditeur
Le chasseur abstrait éditeur

 

 

 

ANCIEN CATALOGUE POUR INFORMATION
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Manuscrits
Pour la collection "Masse critique"
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qui reprend ses activités éditoriales
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Vous y retrouverez certains de ces auteurs
qui en assurent la bonne marche
depuis de nombreuses années.
 
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Tristan LEROUX

Le parcours de Tristan Leroux :

 Imprégnation  : Au sortir de l’enfance, ce fut ma décennie de voyage et d’errance. Je découvrais le monde et le monde me donnait à voir et à aimer.

Échange  : Puis vint ma décennie d’immersion dans la musique, d’un partage avec le public. J’étais le hobo guitariste sculptant l’écrin pour une voix féminine

 Le don des mots : Enfin vint le temps d’un autre apprentissage. Comment sculpter les mots, les donner à entendre. C’est mon chemin d’aujourd’hui. Je suis un chercheur d’or.

Collection L'imaginable

 Chant de la lime sur les barreaux
Poésie - Tristan LEROUX

96 pages - 150X210
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«Pourquoi des vers?» Pourquoi des mots. Affutés comme des armes, précis comme des engrenages, surprenants comme des révélations. Parce que, inexplicablement, l'homme est le roi de son destin, de ses hantises et même de ses fugitifs bonheurs, pourvu que les mots en les transfigurant les rendent supportables, en les faisant passer vers cet autre mode de sentir et de plonger dans l'être que, faute de mieux, l'on nomme poésie. Ce que disait Edmond Rostand à propos du soleil, on peut le dire à propos de la poésie, «sans qui les choses ne seraient que ce qu'elles sont». Les mots, ces fleurs de l'esprit, peuvent pousser même de la boue du quotidien et en faire une musique. Et parce que, en nos temps d'incertitude, la rigueur est plus que jamais l'étincelle qui peut faire jaillir de l'indicible l'illumination poétique, certains ressentent le besoin des contraintes de forme qui obligent à plonger toujours plus profond dans le sens. Tel ce naufragé qui lime, qui rime son évasion, qui «passe en passager, comme la brise sur les blés», à travers le monde ambigu et son destin d'homme, semant ses mots comme des fleurs, pour faire de ses souvenirs et de ses instants de grâce ou d'horreur ces moments purs où s'arrête le temps, le temps d'un poème et de son intemporelle irradiation à travers les racines de l'être. Comme le dit de lui Laurent Terzieff, «chaque poème est un vertige maîtrisé par le pouvoir des mots. Monsieur Leroux est un vrai poète à la recherche de quelque chose d'innomé, de quelque chose d'incommunicable, mais que l'on arrive à communiquer quelques fois par le filtre de la poésie, et qui n'est pas réductible à la rationalité.» Entrons dans ce «pays d'oubli» où le mot dévoile et délivre.
Pascale Bourgain - Professeur à l École des Chartes - Spécialiste en poésie médiévale
Cet ouvrage n'est plus édité par Le chasseur abstrait qui a fermé ses portes.

 

Collection ada

 Voyages parallèles
Poésie - Tristan LEROUX

184 pages - 200x220
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Voyages parallèles s’ouvrent sur une réflexion de Vauvenargues : « L’esprit est l’œil de l’âme, non sa force. Sa force est dans le cœur, c’est à dire dans les passions. »

Le ton est donné.

Pierre Vannoni voyage et prend des photos, de l’intérieur jusqu’aux étoiles… Son regard donne vie à l’invisible, là où on renaît, disparaît et réapparaît parfois… être ange, à jamais.

Tristan Leroux a le don des mots. Il les sculpte. Il donne à entendre. Il cherche… Il a rencontré les photographies de Pierre Vannoni et il a voyagé avec lui, en parallèle.



Ce voyage poétique est ponctué de 42 planches couleur
Cet ouvrage n'est plus édité par Le chasseur abstrait qui a fermé ses portes.

 

 Au coeur de la création
Essai - Tristan LEROUX

68 pages - 200 x 220
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Tristan Leroux se ballade au cœur de l'exposition Sept Portes Monumentales. Il écrit...

Il n’y avait plus de portes monumentales. Le voyage s’achevait en douceur, car je continuais de recevoir des images, des paysages extraordinaires m’étaient donnés, des couleurs que j’avais oubliées. Il m’arrivait des mots et des idées. Ainsi se poursuivait-il le dialogue avec l’œuvre sans que j’eusse pour cela le moindre effort à fournir. Le voyage avait ouvert ma sensibilité, l’avait accordée, l’avait renforcée. Je n’avais pas quitté mon bureau, et j’avais pourtant l’impression d’avoir fait le tour du monde. J’étais allé en forêt, il est vrai, pour voir les œuvres grandeur nature. Mais, mise à part cette escapade dans le centre de la France, je n’avais pas quitté la pièce, et je me sentais pourtant comme un voyageur au long cours tout juste revenu d’expédition. Tel est le pouvoir des images. Tel est le pouvoir de l’œuvre picturale. C’était pour moi une découverte que la force d’évocation de la peinture abstraite. Elle était un parfait véhicule pour mes mots qu’elle emportait jusqu’au bout du monde. Oui, c’est cela, elle emportait mes mots afin de leur faire dire ce que je ne savais pas encore.

Un poème, ce sont des dizaines d’images, dont la sarabande commence dès le titre, puis se poursuit à mesure que la phrase se déroule; la multiplication des images est alors exponentielle. Elle est surtout unique; c’est à dire que chaque lecteur génère ses propres images, qui diffèrent de celles du voisin, qui diffèrent même des images qu’avait le poète en écrivant. Cette caractéristique fait que le lecteur est aussi un créateur, et, s’il ne signe pas l’œuvre, il la réinvente à chaque nouvelle lecture. Ces images n’appartiennent pas en propre à l’œuvre, mais l’œuvre n’existe pas sans elles; elles agissent sur l’interprétation, elles sont changeantes, protéiformes; elles sont la vie, elles sont le sang du poème.

Il y avait ceci, chez Novalis:

«Il y a un sens pour la poésie, un état poétique qui est en nous. La poésie est complètement personnelle, c’est pourquoi elle est indescriptible, elle n’est pas à définir. Celui qui ne sait pas, qui ne sent pas directement ce qu’est la poésie, aucune idée ne pourra lui en être donnée: la poésie est la poésie, infiniment différente de l’art d’écrire ou de l’éloquence.»

Cet ouvrage n'est plus édité par Le chasseur abstrait qui a fermé ses portes.