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![]() oOo Madame Ilse se lève et hors de son lieu de ses draps de son propre sommeil qui se change en tortue derrière elle est en croupe sur son héroïne. Poétesse qui a le jour à ses trousses. Madame Ilse voudrait s’appeler Aichinger comme son héroïne qui est poétesse. Et qui achèvera de nous humer le ciel ? Demande le vers d’Aichinger. Madame Ilse est le point d’interrogation qui termine le vers et se fait retrouvaille en vers de sa grand-mère avec pignon sur lèvre. Madame met sa joue sur la rugosité des murs quand devenue villages échappés des ailes/ et retombés au lacelle cherche aujourd’hui la forêt d’où elle est arrivée et qui fut ne fut pas obscure et ne fut pas. Un poème et non pas une forêt obscure grand-mère elle dit au poème elle dit. Se voudrait cet hiver qui répond que le monde est fait de cette étoffe qui ferme les yeux pour voir considérer la blancheur des prairies. Des Ilse qui longtemps furent à la lisière sont à la lisière du poème et soi. Son hiver la blancheur en branche des oiseaux. Étale des renards dorés sur sa tartine c’est sa matinée. Rien ne doit échapper.
Livres de bibliothèques étrangères, / colombes fortifiées. /
Ilse Aichinger |
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