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![]() oOo La porte ça se pousse ou se tire. Est action. S’entrebâille pour y entrevoir un quelconque Pérou. Est forêt dans un lac hagard comme un poignet. Un bloc mulâtre bis. Une enclave dans l’aube avoinée de l’usure. Une borne-ruade et son mors qui écume la curiosité. Les plus justes sont celles des hôtels qu’on dits borgnes. Derrière on couche avec des portes qui halètent comme un nœud de bois sec et numéroté. Le tableau est un tabernacle obscène et fantastique qui confère aux portes closes des hôtels bien famés ou mal famés un plus faramineux potentiel d’aventures. Le mot ‘closes’ les rend plus belles et troublantes que le mot ‘fermées’. Les portes sont cambrées de fausses confidences qui sont les plus vraies comme l’odeur des villes dont les portes sont cerfs-volants ou genoux ourlés de caniveaux.
Tu meurs d’un lit blanc et d’une grande porte suante et haletante.
L’auteur |
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