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![]() oOo Le lobe transparent de cette éternité qui coule sur l’évier est comme le bagage égaré sur le quai où l’on s’attend. Du monde est écrasé par le monde qui entre en gare du matin sur sa flèche de fiel. Les journaux ont broyé la chitine des jours et confient ce poussier aux urnes du spectacle de l’information. Ce qui s’ébroue asperge le papier du mur qui git sur le plancher où s’accoude la neige des circonstancielles après le cher sommeil. Encore ce gémir d’avoir à le quitter pour les souliers qui font penser aux escalopes qu’il faudra poivrer. Des pas déchaussent l’avenue verbeuse et arrosée de frais sans se plaindre des cors de la fatalité. On ouvre la fenêtre qui n’ouvre que sur : ‘ouvrir notre fenêtre’. Avec ce défilé que nous sommes et soi penché sur la chaussée où vaquent des pizzas.
Aidons l’hydre à vider son brouillard-
Stéphane Mallarmé |
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