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Article publié le 16 octobre 2016. oOo Façades d’arbres, et le tableau noir qu’accrédite Le printemps, qui pénètre peu à peu les paroles, Et tout ce qui se prononce Comme une germination instantanée, cependant, Quelque peu improbable, au fur et à mesure, Que le silence se fait le trope de ce rien, Un sourire un peu terne qui de loin en loin Bruisse comme un feuillage possible, un salut Salutaire et ambré comme un fruit qui retourne À son vert, à son rien, branche mouvementée Par le temps des saisons redevenant saisons, Sur le calendrier, Où d’autres arbres s’écriront comme façades Sur le tableau noir qui chante le printemps, Comme à l’instant le merle, qui nous interrompt.
autant que possible un peu haut l’auteur |
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