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![]() oOo La lumière s’étale indécente sur son remblai de mots. Mille naissances d’éboulis voltigent au-delà des pensées. Une escorte-arachnide d’ombres fait un dais qui fait se relayer un taire à un parler. Vautrée elle agatise son lit d’étamine et son talon d’épine avec un œil couvé par sa langue imprécise et sa beauté d’ourlet. Celui des fleurs qui parlent dans le chrome intense de l’après-midi est une chair qui sent la paille et l’abdomen affriolé du miel. Un semis d’apartés épars comme une brume impure et discursive fait une acropole d’obstacles flatteurs qui s’effeuillent sur la pagelle du printemps.
De mon balcon, je surveille l’air jaune,/ Je me relis ce que j’ai écris :/ »Le printemps est comme une beauté qui se dévêt » Wallace Stevens |
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