Au fond de mon plexus
est
ce trou de néant
ce creux tourbillonnant
ce vortex
de rien
toujours en rotation
autour d’un point zéro.
S’y agitent
des vents
neptuniens cerclant
de leurs anneaux glacés
le micro-entonnoir.
Au centre, à l’intérieur
sous les plis du nombril
un gouffre
où tout est blanc,
plein de manque-à-jamais ;
d’un blanc muet, total,
opaque, sidérant
plus gelé
que le gel
plus vide qu’un
appel
pour toujours
sans écho
qu’on aurait vitrifié.
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