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![]() oOo l’Aphrodite plénière des roses d’octobre
puis la nuit soudain refermée autour d’un cœur de lampe comme un rond de brouillard - et l’abandon d’une haie d’aïeule dans l’obscurité dont on devine sans la voir à l’odeur de gel acide et brumeux, en la goûtant yeux clos, la minceur et le buis (étréci à l’infini jusqu’au-dedans de soi)
alors que l’heure finale et lointaine glisse sur la fine levée déjà d’une autre nuit - et sur les grands yeux tièdes d’ombre de mon amie dans l’ombre chaude (où ils se réhabituent) de notre lit de noces puis sur la sombre rose ce soir, au miroir, que l’on vient de passer dans ses cheveux
(et la dernière passante baisse l’œil, et la voix à notre seuil - devant la despotique nuit de nos amours - infini-i écho d’une tempête de silence) |
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