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![]() oOo Se pollue ligne à ligne : il y a il était il est de toute éternité que morts nous fûmes/sommes et chaque requiem est que ça recommence. Et je te requieme dit l’amant à l’amante la rose à la rose la ligne à la ligne et le grand père au ciel au jeune ciel d’azur et fermeté d’oiseaux de perdrix de nuages d’or et de rochers se rêvant pluies d’été orage de santé. Se pollue mal et bien et s’invente un nouvel amour un corps-à-chair et donc à quatre mains dans les beaux draps à quatre cuisses de souillure leur Patmos de sueur prêchant l’apocalypse. S’y requieme à tours de reins et ligne à ligne de l’encore et toujours et des donc à foison pour d’autres nébuleuses et pour d’autres ahan. S’invente à corps perdu de s’enfin retrouver abime qui s’érige en brutales saccades joyeuses et tendues d’une absence-présence qui est le tremplin de toute plénitude.
Toute ombre ayant toujours derrière soi le jour Pierre Jean Jouve |
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