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![]() oOo 1061 Chaque année le même chemin, Avec ou sans compagnie pour critique, Et les poubelles de la rue épique.
1062 Zéro printemps et mille étés Par le texte qui serpente Dans la rigole éclairée au néon.
1063 Pourquoi fatiguer la bête Avant de la tuer, bourgeois ? Tes bois n’ont plus de secrets.
1064 Voyez comme on lèche le verre Des vitrines avant de s’en remettre Aux poésies sommaires de l’hôpital.
1065 Claire ou pas, avec ou sans habitants, La fontaine explique les présences Mieux que les vers du troubadour.
1066 Aux balcons et sous les porches, Les yeux coureurs d’aventures Et la tragédie des enfances.
1067 À chaque jour sa nuit Et au rêve les lendemains. On croit bien faire, pourtant.
1068 Qui dit que je ne suis pas Ce que je suis à mes yeux ? Qui ne m’aime pas à ce point ?
1069 Vous aimeriez la poésie Plutôt que les mauvaises Rencontres si vous existiez.
1070 Nous ne voyageons pas, Nous accompagnons l’être Au bout du chemin.
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