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![]() oOo En ce premier jour de printemps, les muses ne sont plus les chères cendrillons au sourire souillon de palissade, mais des mères aux dents vertes qui enlèvent aux arbres leurs sabots et pressent les allées, de ne plus se toucher aux endroits piétinés par les ombres. Leurs mains déjouent tous les complots qui éloignaient la mort, et la font s’avancer pimpante en cul de poule, enrobée d’elle-même, lumineuse et grasse prête au claquement de langue du soleil pour appeler midi. Moi je vais à la quête du soulier perdu par l’ange de mon âtre, dansant feu aux joues et des sourcils de suie. |
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