Le poète, essayiste et journaliste bolivien Carlos FRANCK est mort le 11 janvier dernier à Cochabamba. Il a vécu 35 ans au Costa Rica où il créa la revue littéraire Hipocampio et dirigea des suppléments dans plusieurs revues littéraires comme Arte y Literatura. Son oeuvre poétique se compose de "Bella por el Cobalto" et "Nunca sé dónde voy pero siempre llego" (extraits traduits ici). Il laisse un recueil inédit. Il écrivit de nombreux essais et articles journalistiques. Il vivait à Cochabamba depuis 1998. En 2000, la Revue Neruda International, en France, publia son essai "Lo Clásico y lo Romántico" (une analyse comparative de la poésie de Vallejo et de Neruda traduite ici en français). Dans ce même numéro, l’écrivain bolivien Edgar Ávila Echazú publie un essai intitulé "Carlos Franck, poète de la clarté profonde".
"... Je demeurerai là où naissent les murs
sans portes ou ce seront des portes cadenassées
comme si j’étais le dernier homme
ou l’ange tombé droit et le premier"