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Article publié le 3 octobre 2021. oOo Et file le lin des jours
De ce bleu dans le champ fleuri Tu retiens la ferveur
Pour que tunique de lin habille Ta peau couleur d’airain
Au village m’en suis allée Dévêtue
A l’ombre du vieux chêne, Sur le banc de pierre me suis assise nue
Passa ce jour une jeune force La héler je fis
Au froid mordant Offre tes gants
A la chaleur écrasante Ta légèreté
Au chien errant Ta pitance
Et passe en moi Le peu de jour
Jeune force s’élance Au-devant de mes abimes fleuris
Minces radicelles suffisent Dans la paroi rocheuse arrimées A soutenir la fleur aimée entre toutes
J’y puise des élans de fleurs fraîches T’en offre la fragrance Qui transporte
Fontaine accueille l’image De ton amour
A la pointe de mes seins roses Tes lèvres suspendues
Ce n’est pas le vide Laitance du ciel essaime
Tandis qu’arrimé à mes chairs Tes jeunes forces se hissent A la hauteur de mes baisers
Fougue alors et connivence Achèvent de sceller notre pacte de chair
Jean-Michel Guyot 27 septembre 2021
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