Se perd dans les fumées arborescentes du vide
tout plein de ces contraintes nues comme les ronces
et les rires des steppes. L’aine des cailloux
excite les troupeaux de l’air où le ciel maigre
a resserré ses muscles durs et comploteurs
dans la lumière prostituée par le soleil
qui foule les chemins avides d’insomnies
pierreuses épierrées. Discoure avec le vent
semeur des éphélides de nos convoitises
et renverse le bol où le milieu s’attarde
en flux et en reflux de surdité nouée
à la raison coudée où s’ignore la voix
de sa propre recrudescence où le surcroit
couve à mort sous la mince obésité du blanc.
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