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Article publié le 13 juillet 2012. oOo Tu te tiens devant moi. Tu me demandes la route à suivre. Tu me barres la route. Ton attente exorbitante exige de moi l’arrêt, la réflexion, la profondeur, toutes choses qui entraînent vers le fond au lieu de pousser en avant. Parfois, tu me prends la main, fais mine de m’emmener sur une route inconnue, peut-être un chemin, voire une sente parfumée qui n’appartiendrait qu’à nous. En effet, c’est loin du monde que j’aime habiter, et tu le sais. Il faudra dans un proche avenir que nos chemins se croisent et se décroisent, inventent des parallèles, réfutent des asymptotes pour que nous cheminions du même pas sur la route éclairante. Alors seulement, nous aurons quelque chance d’êtres prêts pour sentes et sentiers, masculin et féminin, aubades et chamades dans un cœur humain, délices des sens renouvelés dans le consentement à soi qui passe par le contentement de l’autre, à moins que ne s’impose l’inverse heureux d’une faille par où viendrait au monde le contentement de soi par le consentement à l’autre. Jean-Michel Guyot |
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