Version papier 176x250 - broché - 108 pages - 45.000 mots.
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Texte intégral
À propos du concept d’ « enculé » Le mélodramatisme porteur de pain du concept de « l’étranger » a fait long feu. De nos jours, les seuls étrangers sont les émigrés, les exilés et ceux qui, par les temps qui courent, ont perdu leur île.
Dans ce Cahier, Patrick Cintas associe un roman à un essai pour évoquer tout autre chose. La perspective philosophique n’est pas éthique, et encore moins moraliste. Elle est scientifique. Et le monde devient de plus en plus complexe, car sa limite connue est sans cesse repoussée par les nouvelles connaissances.
Du coup, ce n’est pas l’absurde qui forme le destin de l’homme, mais la fatalité de ses capacités personnelles face aux aléas. Et « l’enculé » a beau faire, il « l’a toujours dans le cul ! » Réalité tout de même plus proche de la vérité, ou du ressenti, que les pédantes rêvasseries camusiennes qui frisent, c’est le moins qu’on puisse dire, la saloperie pure et simple. Ici donc, Faulques, plus proche de Roquentin et à la place de l’inconcevable Meursault, subit les outrages de l’existence, mais sans ressentir de nausée et encore moins de dysphorie virginale.
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