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Article publié le 16 février 2014. oOo Le temps de la fin du monde commence. Et ce commencement de la fin… ne fait que commencer.
Contre l’hystérie chronologique du capital, emprunter un temps qui bifurque, dans la nuit des temps, dans la nuit canine : soit ce qui vient après la fin de l’Histoire. Un temps qui ne soit plus corseté d’avance par sa linéarité, irréversible, sa finalité.
Une chronolyse, un souffle vital échappant au régime de la dette infinie , du donné originaire, de l’emprunt ou du rachat coupable. Espacement plutôt que dépassement : le dénouement. Une traversée sur la brèche, Une syncope de la transmorphose.
(Le rythme : ni un, ni nul, ni innombrable)
Un écart d’extrême faveur, simplement, dans le vif, de nouvelles partitions. A la limite du mythe, un passage. Une offrande. De la jointure, le jeu d’une ouverture.
Faire correspondre l’échec de tout un mode de vie avec la fin d’un temps, mais sans doute aussi avec la fin du Temps. Entrée dans quelque chose d’autre que l’Histoire. Par de multiples sentiers, en de mystérieux canaux. Le mot de Fin doit être prononcé, puis refusé.
Un long détour que nous sommes, où commencement et fin se rencontrent, dans la mansion terrestre. Façons de relier le monde, et de s’y attacher. Si le nombre importe, à travers, il s’agit d’entendre la battue, la pulsation. Le en-commun qui nous partage comme une aire (Im-manence de la Terre, per-manence du nous-autres) |
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