|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 2 mars 2014. oOo L’odeur de sainteté entre les jambes elle trotte sa fourrure autour du cou. C’est celle de ce dieu qui neige ce matin qu’elle a entre les jambes d’une faux. Les jambes de la ville sont l’herbe que paissent les yeux qu’elle porte sur elle et le dieu qu’elle s’est rasé entre les jambes qui fauche le sol. Tire un chien rasant l’ourlet bas des façades qui lèvent la patte comme un libre arbitre de gare en pensée. Se dirige infinie vers la gueule de crocodile de la vue qui guette au ruisseau son col de clergymen en-sué à travers des rideaux échassiers aux regards accroupis. Faille tombée du jour qui s’involucre à face de vide éclaté comme un arbre du sol concassé. Met bas ce qui penché sent la laisse tirer tout près. Loin des genoux des pneus leurs angles brefs. Mise à sécher la jointure exosmose du ciel fait suinter les pouilles véloces des ombres. Miction à dents jaunes de bêches d’un jet au petit coin de soi johannique enfonçant son petit clou de neige. Ici clou et non clos car s’est arrêtée pile en arrière des mots.
Seulement une douce voussure d’air contre mon cerveau. Une obésité marche à petits pas derrière. Gottfried Benn |
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |