Tantouse Tallus, plus mou que le poil de lapine
Ou le duvet de l’oie, ou le lobe d’une jeune oreille,
Le pénis languissant d’un vieillard, la toile d’araignée,
Mais plus rapace qu’un vent tournoyant quand la lune
Te montre les garçons du vestiaire qui dorment,
Rend moi le manteau que tu m’as chapardé,
Mon mouchoir espagnol mes écharpes brodées
Idiot, tu les étales comme un legs de famille
Retires-en veux-tu tes ongles, viens les rendre,
Sinon tes flancs laineux et tes mains mollassonnes
Sentiront le fouet cingler tes turpitudes,
Et comme un petit foc d’une façon nouvelle
Tu remueras tel un esquif par un gros vent.