Dans le désordre global, dans les tensions contradictoires et conflictuelles qui tissent le quotidien - construisant et déconstruisant l’espace et le temps communs - , les forces qui sont à l’oeuvre dans le domaine de l’art doivent suivre leur cap.
Leur trajectoire.
En littérature, la structure narrative s’édifie peu à peu, grâce à différents jeux de force, grâce à des mouvements qui, s’ils sont opposés, n’en doivent pas moins, à un moment ou un autre, se rejoindre.
Se regrouper.
Pour que le flux narratif matérialise une architecture aussi précise que possible.
L’ordre, ainsi, assure ou assoit sa suprématie.
S’il contient différentes ressources dont celle de la souplesse, de la recherche ou du tâtonnement, il finit par imposer un mouvement net, un mouvement lisse comme du métal.
Un mouvement autoritaire. Un mouvement totalitaire.
L’infinité des possibles donne alors toute latitude à des formes abouties, à des formes visibles, à des formes lisibles.
A des formes atemporelles.