Sans doute le labeur de l’auteur, qui se compte sur plusieurs décennies pour ne plus se compter désire-t-il, un jour, à un moment donné, obtenir quelque écho ou être reconnu ...
Sans doute le songe d’un succès commercial ou l’adoubement de l’un de ses livres par une partie du lectorat national voire international irrigue-t-il le cortex de l’auteur ...
Sans doute ...
Sans doute des subsides, des ressources considérées comme dignes ou décentes - pour ne pas dire reconnaissantes - font-elles partie des désirs ou spéculations de l’auteur ...
Sans doute des colloques littéraires dédiés au travail de l’auteur, sans doute une insertion de son oeuvre dans le cursus universitaire ou les programmes de l’Education nationale ...
Sans doute les mémoires de recherche, sans doute les manuels scolaires ...
Sans doute une insertion dans l’Histoire ...
Sans doute le prix Nobel, oui, sans doute ...
Mais au-delà, que la littérature vive, pour qu’elle se diffuse, au-delà, pour qu’elle poursuivre sa trajectoire, son expansion ... illimitée ...
Au-delà, pour qu’il se passe quelque chose.