"La littérature est la citadelle intérieure dans laquelle se liquéfie le monde". S.P
L’auteur moderne érige un monde qui est le reflet total de sa subjectivité, mettant en exergue la dialectique intérieur/extérieur.
D’abord réactionnaire puisqu’en désaccord avec la Cité, il devient libre dès lors qu’il s’applique à la tâche, avec toute la détermination possible.
La Cité peut tourner le regard vers lui afin de l’inclure. Lui, de son côté, s’attache à s’appliquer, conscient que ce qui est de son seul et unique ressort, c’est l’édification d’une œuvre, parfois majeure, qui rejoindra le destin.
Son seul pouvoir, sa seule influence, c’est de modifier le cours de sa discipline.
Rien, absolument rien d’autre ne dépend de lui : titres, honneurs, gloire, argent...
La cohérence, l’unité avec soi-même - que l’on peut par extension nommer le bonheur - est le résultat le plus important de l’œuvre. Même si celle-ci demeure inachevée...