Ceci n'est pas exactement mon histoire mais j'y apparaîtrai tout de même. Ce devait être l'histoire d'une histoire mais il aurait fallu, pour cela, qu'il y ait "une" histoire. Or,Le sens des réalités est un conglomérat. Il s'agit donc d'une série de notations que la chronologie a reconstituées avec des failles, des déplacements, des amas d'illusions rétrospectives et des effacements, sans compter les biffures. Peut-être la somme de ces griffons n'a-t-elle de sens que pour celui qui l'a produite. Et encore ? Mais si sens il y a, il est instable. J'avais appris à vivre dans ses fluctuations incessantes, un temps. Ce temps n'est plus. J'ai acheté des clous la semaine dernière. Je sais ce qu'il me reste à faire.




Chainsaw par srio27

Décembre 1983 

En l'absence de point de départ, une chanson fera l'affaire.

« Blackout » de Scorpions au hit-parade de RTL. Je serai un hard-rocker. Ce qui n'a pas une incidence immédiate pour le SDR si ce n'est dans le « blackout » commun à tous ses protagonistes, à commencer par moi. 

Septembre 1984


Lecture de T. Lopsang Rampa, « Les secrets de l'aura ». J'ai expérimenté le voyage astral, sans succès. Je n'y croyais pas mais tout de même, la possibilité de se détacher de son corps pour se promener à travers la planète me faisait rêver – et même fantasmer, il faut bien le dire.



Janvier 1987


Dernière année de collège. Découverte de Jim Morrison, par le texte d'abord. Le chant et le style musical me déroutent alors que le texte des chansons me fascine.


L'incidence de Morrison sur le SDR, c'est d'abord le désert. C'est également le tueur – et plus particulièrement Oswald (dans Lords and the New Creatures). Et le cinéma, bien sûr.



Une expérience comme une autre.

Mai 1987


Lecture intensive de Stephen King, dont certains épisodes ont une incidence directe sur le SDR et ses succédanés.


Il y a eu le suicide de Tonio. C'était bizarre parce que, s'il a été certain qu'il était mort, les versions du suicide divergeaient : pour les uns, il s'était jeté sous un train. Pour les autres, il s'était pendu avec la chaîne de sa mobylette. Le poème « Requiem pour la conférence de la paix » lui sera dédié.


Découverte de Burroughs, « Le ticket qui explosa ». Lecture intensive de San Antonio, de Stephen King, « Danse macabre » notamment et surtout – premières publications de la collection « Gore », annoncées dans « Métal hurlant ».


Dans « Méral hurlant », également, Charlie Schlingo et Charles Burns.


Fascination pour le suicide, corde rouge autour du cou. Poèmes dont certains sont repris dans la « Suite cérémoniale » (1987-1991).


J'écris en anglais mes premiers textes « machine ».



Juillet-août 1987


Série de textes automatiques : « Paranoïa » tout d'abord, où l'influence de Morrison se combine à celle de Stephen King. Sans compter Black Sabbath.


Le passage de l'anglais au français est aussi émancipation du domaine de la chanson.

Certains textes sont des ébauches narratives. Une expérience inédite évoque une "perte d'heure" à travers un dédoublement du réveil matinal. Un texte destiné à devenir « Syndromes de mort » est amorcé. Egalement une profession de foi sous forme dialoguée (sans titre).



A partir d'une ligne (ce titre est un leitmotiv) ne sera pas repris dans le SDR mais relate une scène dialoguée qui a sans doute orienté "Syndromes de mort" (1988, perdu). 

Septembre 1987


Entrée au lycée. Graffiti inscrit sur une colonne de la cour : « Mieux vaut mourir que pas du tout ».


Rédaction d'un feuillet de poèmes, « Suite cérémoniale », dont les premiers textes sont extraits du cahier de Mannheim. Le tribunal dernier esquisse un motif qui sera repris dans « Pyramides urbaines » puis dans le SDR..



Octobre-novembre 1987


Ecriture de Pyramides urbaines et cinémas antiques, roman en vers. Le livre est aussi maladroit que bizarre. L'écriture improvisée et d'inspiration poétique / prophétique se combine à une trame narrative démarquée de Stephen King (un écrivain confronté au mal qui prend possession de lui).

Le manuscrit est envoyé aux éditions Christian Bourgois, qui répondra qu'ils ne "signent pas de nouveau contrat avant cinq ans"...


Ebauche de texte, « Le mal-être », détruit.



Décembre 1987-Janvier 1988


Ecriture de « Syndromes de mort » inachevé, perdu puis retrouvé et qui sera finalement détruit lors d'une purge.



Mars-avril 1988


Expérience des tables tournantes avec trois camarades.


Deux nouvelles conservées : « 788 400 000 » et « Sur le chemin du Maine » relate la soirée d'un meurtrier qui reste en compagnie de la femme qu'il aimait et qu'il vient de tuer. Le récit intégrera le SDR.

Projet de roman resté sans suite : "Mother Psykadelik".



Un dialogue néantiste

Mai 1988


Troisième projet de roman – « Au-dehors de toute lumière » (le titre est inspiré d'un « gore », « Out are the Lights »). Impossible de me rappeler si j'ai détruit ou non une partie de ce texte, dont les feuillets restants paraissent former un texte complet. Le récit est celui d'une rock-star qui s'isole de plus en plus de son entourage et s'enferme dans une pièce dont la porte disparaît.



Mai-juin 1988


Série de courts récits en prose sous le nom d'Edzer Lhist (« L'attente », « Maisons vides », « Seigneur », « Le désert et les médecins »...). La plupart sont inscrites sur des bordereaux de paiement (d'où la présence d'un nom d'auteur, d'un titre et même d'une date).


Il est difficile de dire si Résurgences date du même moment. 


Autre improvisation, « Rien que de tracer des lignes ».


Une nouvelle également, « Les choses de la vie, Radio libre et fréquence malades – Qui est mort ? ». Un groupe de déficients mentaux ont fui la guerre et se sont retranchés, avec la certitude que « deux d'entre eux sont morts » sans savoir qui. L'influence de Stephen King est très sensible.




Novembre 1988


Je consulte l'Officiel des spectacles. Mon attention est retenue par le résumé d'un film – vraisemblablement le Théorème de Pasolini.


Première idée du « roman qui explosa ». La nuit tombe. 

Quelques jours plus tard, en rentrant de la gare de Gargan, j'écris les premières lignes du Sens des réalités - le récit de Merzin et son abandon par le narrateur.


ombre d'homme devant une fenêtre

Décembre 1988


Série de rhumes jusqu'en février. Le SDR porte la trace de ces affections répétititves.


Découverte de « Jet-Propelled Photograph » de Soft Machine. Ecriture du chapitre "Désert - le moment est venu" dont les récits se dispersent et se confondent dans la narration.



Mars 1989


Cadeau de ma grand-mère – Le petit livre rouge de Mao Tse-Toung. Acquisition des « Oeuvres » de Robespierre


Séquence paranoïaque, durant quelques jours où je me crois suivi (ou espionné) par un homme après l'avoir croisé à plusieurs reprises. Cette angoisse se confond avec les thématiques d'espionnage du SDR.



Avril – mai 1989


Rédaction des derniers chapitres du SDR, qui accusent un net essoufflement de la narration. Les private jokes sont plus nombreuses. Des textes antérieurs sont recyclés.


Réécriture hâtive de certains chapitres du SDR.



Mai-juin 1989


Lecture régulière du « Monde », intérêt pour la littérature politique.


Lecture de Jacques le fataliste de Diderot et surtout du Joueur de Dostovievski.



Juin 1989


Envoi du SDR aux éditions Denoël. 


Ecriture de Jeux d'oeil, nouvelle qui semble apporter le coda du SDR1 (le titre est d'ailleurs celui d'un chapitre du texte original).  Je cesserai d'écrire à peu de choses près jusqu'en octobre 1990.



abstraction

Juillet 1989


Lecture des Possédés de Dostoievski. Découverte de la théorie aspectuelle de Weinrich, par le biais du « manuel du professeur » de ma méthode de russe (« Le russe vivant »).


A la lecture des explications de l'auteur qui expose la notion d'axe paradigmatique-syntagmatique pour en faire la base de l'opposition aspectuelle, je suis convaincu de trouver la un principe constructif du SDR.


Ecriture de la préface « Au lecteur »2.



Octobre-décembre 1989


Ebauche avortée de « Révolution », marqué par une certaine fascination pour le maoisme. L'écriture poussive suit la pente narrative et démonstrative des derniers chapitres du SDR. 


Probablement « Back to the la-la-lies » mais l'origine de ce texte est assez incertaine.


Deux planches combinant image et texte, qui seront intégrés à SDR 2010.



Planche composite

composite 2

Février 1990


Réponse des éditions Denoël pour le SDR : « une facilité d'écriture » dans laquelle « se dilue » le propos...


Le courrier de Jacques Chambon fait référence au projet de roman intitulé « Révolution » qui devait faire suite au SDR et m'incite à réviser le SDR plutôt que d'entamer ce nouveau projet. Rétrospectivement, Jacques Chambon avait raison. 

Le roman a été classé en "politique-fiction", ce qui me surprend. Le résumé du roman était plus nuancé, en effet.



Juin 1990


Quelques textes isolés – « Dévaste ».


Diffusion d'un film néozélandais, « Coup d'Etat » à la télévision. L'histoire de cet homme ballotté entre les forces gouvernementales et la résistance offre un miroir troublant au SDR que renforce son origine néozélandaise.



Juillet 1990


Textes épars, dont certains semblent s'offrir comme introduction au SDR.


Lecture de « L'homme schizoïde » de Roland Jacquard qui inspire plusieurs textes liés au train3.



Octobre 1990


Nouvelle destinée à une adaptation BD par Fred : « Le 8e cercle »4.


Tout à l'étude des principes de la musique sérielle, tentative de reprendre le récit de Mehart – « Crissez rails et roues » – inspiré des premières pages de la « Sonate à Kreutzerg » de Tolstoi.


Désir de transposer à la littérature les principes structuraux découverts dans l'étude de la musique. Difficulté, pourtant, à détecter ce qui dans la musique contemporaine est réellement « sériel ». Ecoute régulière de France Musique.


Méditation sur le « diabolus in musica » et la « quinte bémol réalitaire ».




graffon

Novembre 1990


Ecriture de « Prétexte »5 Retour à la poésie, à partir d'extraits de « Pyramides urbaines ». Un fascicule demeure de cette tentative : « L'enfance de l'art ».


Projet de recueil poétique : « Crépusculaire » (dispersé).


Nombreuses notes liées au SDR et à ses avatars, notamment Molécules affaiblies. Une note isolée, bâtarde, décrit le SDR comme un roman "morose et persistant".


« Projections » regroupe des notes relatives à Mehart et le projet « Sédition N Realnii » dont une version existe, partiellement démantelée.

Parallèlement, je tente d'isoler des chapitres autonomes dans le SDR.



Novembre-décembre 1990


Une tentative de récit fantastique, « La forêt ».



Janvier 1991


Tentative de récit introspectif, « Avant résurrection » qui ne connaîtra que des ébauches éparses, certaines intitulées « Tasse à café – Premier périple ».



Mai 1991


Note sur les « jeux d'oeil » (« Que sont les jeux d'oeil ») distincte de la nouvelle du même nom.


Autre tentative de reprise du SDR : « Pervii Raskaz ». Un incipit sans suite.



Mai-août 1991


Ecriture en série de nouvelles détruites ou préservées. « Une valise de Turquie », d'après Derrick, « L'enfer inférieur », « Un drame financier »6, « Un domaine »... Tentative détruite : « Adèle en enfer » (mais un feuillet composite a survécu, projet de récit ou amorce de scénario).


Difficulté à me souvenir si « Le duel d'Oswald »7 date de ce moment ou si la nouvelle remonte au lycée.


Reprise, en mai-juin, d'un récit du SDR sous le titre L'odeur des néons et sous la forme d'une piécette.


Tentatives de reprises de l'histoire de Merzin sous forme d'une nouvelle. L'essai bien que réitéré n'aboutit pas.


« Nouvelles divines » restaure les improvisations de l'été 1988 en privilégiant la forme narrative brève. Le récit le plus développé est « A partir d'une ligne »,


Globalement, ce passage forcené par la narration nouvelliste me laisse un souvenir pénible. Le résultat ne me semblera pas à la hauteur de l'effort.



dialogue

Juillet 1991


Découverte – enfin – d'une oeuvre emblématique du sérialisme : « Le Marteau sans maître » de Pierre Boulez. Décision d'arrêter la musique pour me consacrer à l'écriture.


Lecture de « Penser la musique aujourd'hui » et de « Jalons (pour une décennie » de P. Boulez.


Lecture du « Journal » de Kafka.



Octobre-novembre 1991


« Un amour suprême » pour « Histoires que je me raconte »8. Tentative de suite au récit de Mehart, avortée : « Sédition N Realnii ».


Réécriture de « L'éveil du héros » (chapitre du SDR 1989).


Adaptation en anglais de « L'enfer inférieur » (perdue).


Scène de dialogue : Le départ.


« L'histoire simple », ébauche d'une reprise d'« Adèle en enfer » sous l'angle cinématographique. Jack Ern-Streizald y apparaît, ainsi que Lenk Saddert.


Pierre Boulez au Collège de France. Je le suis sporadiquement jusqu'au printemps 1992.


Le ciné-club de Paris 8 diffuse des films de Pasolini, Eisenstein, Bergman. Projection de « Porcherie ».



Décembre 1991


Rédaction d'un journal sur cahier grand format. Elaboration d'un recueil de poésie, « Carnet sans séjour » (partiellement conservé).


Découverte et écoute continue de Webern.


Ebauche d'un projet narratif qui n'aboutira pas : « Octave ».



brouillage

Janvier 1992


Ecriture de « Petrouchka », sur une idée de Mourad. « L'enfant sans faim », conte mal fini.


Début de la notation régulière des rêves.



Février 1992


Une histoire du désert et « Ailleurs (variation sur un thème de H. Michaux) ».


Cours de JC Moineau à Paris 8.



Mai 1992


Histoire d'un arbre et « Un incendie en ville » Esquisses d'un personnage policier, Ludock Vick, qui sera absorbé par le policier Hector.


Projet d'un prolongement du SDR où certains des protagonistes – d'obédience néantiste – se retrouvent à un dîner organisé chez l'un d'entre eux pour évoquer les événements du passé (après bien des années), sans rien retrouver de commun entre leurs expériences.


Ebauche d'un récit introspectif, « Sur la chair de l'heure ».


Essais d'amorces de récit, notamment Une arrivée en ville et Le gardien de la mer. parallèlement, une série de brefs récits poétiques : « Le porteur d'hôtels », « Querelle », « Musique moderne »..


Ebauches narratives d'« Icare roi » (qui sera repris en vers six ans plus tard).



Juillet 1992


Après la publication « corrigée » de « Peine perdue » par L'Imbriaque, écriture du « Charnier d'Heliatkal » qui sera refusé par la revue.


Abandon de la narration linéaire pour plusieurs années (jusqu'en 1998, « Emilie Guermynthe »).




éveil

Otobre 1992


Premières ébauches de « Poétique des névroses »



Novembre 1992


Textes narratifs expérimentaux : « O théorique », Leçon seule (inspirée d'un chapitre de TL Rampa), « Le rêve de l'homme poisson ». Incidence notable de l'expérience lysergique sur l'écriture.


Pierre Boulez joue Webern au Chatelet.



Janvier 1993


Ebauche d'un récit du désert, « Les ténèbres ». Tentative de scénario, « Le jugement de rien ».



Mars 1993


« Le jugement de rien », récit mallarméen.



Juin 1993


Un récit de rêve intitulé « Le sens des réalités »


Reprise de la musique à travers le magnétophone : « Time » et autres expériences : « Exp #74 ».



Juillet-août 1993


Nombreuses ébauches de récit : une tentative érotique, « Structure », des fragments : « Chemin du bois vivant », « Abstrait (Alman Mann) ». Reprise de nouvelles et d'extraits du SDR sur ma « nouvelle » machine.


« Le passage des avions », notation de récits fragmentaires dans un cahier, dont un nouveau « Jeux d'oeil » inspiré par un drame psychologique diffusé à la télévision ce soir-là.


Premiers strips de bande dessinée.

Lectures nombreuses et chaotiques : Philip K. Dick, « Siva », le Nouveau Testament, Faulkner « Absalon Absalon », CG Jung.


Visites de sectes et de lieux insolites : Shri Mataji au Palais des Congrès (la soirée fera l'objet d'une relation au cahier).


« Ensuite, rien ? » Notes sur le SDR et « Avant résurrection ».

« L'effet Bindo au Zaïre », relation d'une escroquerie au Zaïre. D'autres notes sur le multipartisme et le massacre de l'université de Lumumbaschi.



Septembre 1993


Une planche de bande dessinée sur le jugement d'Ulrich Hyndir et un récit, L'encan.


Premiers lipogrammes en « e ».


Rêves nombreux. Dans l'un d'eux, apparition de « monsieur Hott », un préfet que je dois rappeler mais l'action reste différée). 



bd

Octobre 1993


Rêve de fin du monde. « 101 pour orchestre » de John Cage à l'Opéra-Bastille.


Pause dans la notation des rêves.



Novembre 1993

Les visites de sectes se poursuivent : « La Nouvelle Acropole » (Montparnasse)



Janvier 1994


Tentative de rassembler mes poèmes en oeuvre complète – quatre volumes qui seront disloqués et détruits ou dispersés.


Série de chansons anglophones : « You should still be dancing with me », « Gypsy Girl », « Time is just a poke »...



Février-mars 1994


Reprise de nouvelles, en particulier « Le duel d'Oswald ».



Juin 1994


Ecriture de Récitatif, qui reprend la trame des troubles réalitaires du SDR.


Liminaire au jardin, expérience d'écriture descriptive neutralisée.


Reprise de la notation des rêves.



Juillet-septembre 1994


Rédaction d'un journal factuel, détruit depuis lors. Ouverture d'un premier cahier d'études sérielles, consacré aux systèmes de permutation dans le poème. 


Ecriture d'un récit composé de brèves séquences, « Monsieur Hott » (perdu, à l'exception de deux pages).



Juillet 1994

Première ébauche de « L'épongeur de rues ».


« Titticut Follies » de Frederick Wiseman. Notation de certaines séquences qui seront insérées dans « Poétique des névroses ».


Chansons anglophones : « The Lord has touched me », « Mankind »... Chansons francophones : « Le jeune homme et la mort », « Les acacias sans accalmie »,



Août 1994


Rêve du « revolver à 6 coups ».



Octobre 1994


Récupération d'un vieil ordinateur sans disque dur. Reprise de « L'accident d'Iglotoir » et noyau de « Poétique des névroses ».


« Poétique des névroses » mélange au noyau initial des bribes de journal et quelques sources extérieures, dont « Titticut Follies ».



Novembre 1994


« Miroirs fenêtres », note sur le « système «windows ».


Janvier 1995


Décision de travailler sur le signifiant « série » plutôt que la notion. Collectage de définitions.


boule de tissu éventrée suspendue dans une chambre chaotique

Mars 1995


Lecture de "Critique du rythme" de Meschonnic.

Rêves pensés : l'un autour de la série et du rythme comme « configurations spécifiques autonomes par rapport aux formes où elles apparaissent », l'autre relatif au « poisson soluble ».



Avril 1995


Exposition « Lascaux rasé » au Piano-Vache. Parution du n°0 de la revue.


Reprise d'un chapitre du SDR rebaptisé « L'organisation du mouvant », renforcement des effets d'énonciation.


Deuxième version du « 8e cercle ».



Mai 1995


Portraits croisés d'Alain Merzin, recueil de fragments issus du ms original.


Développement de « Poétique des névroses » (jusqu'en octobre). « Avec l'arc noir » (idem) et « Journal de l'arc ». Parallèlement, développement par inflation et insémination de « Poétique des névroses ».


Récits adjacents à AAN : « Anecdotiquement », « Jeuil deuil » et, dans une certaine mesure, « Linguistique générale »9.




Septembre 1995


Sans emploi. « Journal de l'arc » (fin). Ordinateur de récupération. Les mois qui suivent voient dominer l'activité du journal.


« Suite de la série », série de courtes proses qui évoquent au passage Alain Merzin dans son fauteuil.


Rêves des parois : « si je ne parviens pas à faire le lien entre tel et tel morceaux de texte, c’est qu’il y a une cloison. Mais cette cloison c’est de l’écriture. Il suffit que je gratte pour que viennent des phrases entières... »


Octobre 1995


Une hypothèse de la maison heureuse, prose dont la figure centrale est un homme qui lit le journal dans un café, figure échappée du SDR.



Décembre 1995-Janvier 1996


Expériences du journal (continué depuis l'arc) : « Démolition », « Précision du journal », « L'horreur du sol »



Mars-avril 1996


« Chapitre un », variante de l'histoire de Merzin.


Sans doute à la même époque, un plan et une ébauche de « Janvrin et compagnie », version qui restera inexploitée (Janvrin est un industriel manipulé par une secte d'extrême-droite, deux de ses employés vivent un flirt mais la fille (Susie) tombe sous l'emprise de la secte).



Mai 1996


Une fête à Neuilly sur Marne. « Blancheville, Maison-Blanche » relate le retour.



fresque névralgique

Juillet 1996


La disquette du programme « Gribouille » de l'ordinateur fond. Perte massive de textes. Réutilisation de la « Brother », dont certaines touches répondent mal.



Octobre 1996


Divagation narrative qui reprend à un épisode de « Jeux d'oeil », Pommes dans le noyer.



Novembre 1996


Publication de planches texte-image adaptées du SDR dans Lascaux rasé n°9



Juillet-août 1997


Lecture intensive de Racine, Zola et Proust.



Septembre 1997


« Les limites du jour » pour voix, guitare électrique non amplifiée et magnétophone à courroie détendue.



Mars 1998


« Souvenirs de Myrolésie », à partir d'un épisode du SDR – largement inspiré de Proust dans le traitement narratif



Avril-octobre 1998


Projets inaboutis de mémoire de maîtrise sur René Char, « Le marteau sans maître », puis la série chez Gérard de Nerval, enfin l'archéologie de la série.Meschonnic part en retraite.


Intérêt particulier pour le réalisme de Gérard de Nerval. Lecture assidue de Diderot.


Premiers essais de musique dodécaphonique. L'été 1998 est caractéristique des grandes montées sérielles.


Trois cycles poétiques liés à des personnages (Icare, Hector, Joe).



Juillet 1998


« Un déjeuner sous l'abat-jour », poème. 


« Emilie Guermynthe »10. , récit complet.


Expérimentations de « Joe au soleil » sur deux magnétophones 4-pistes successifs.



Septembre 1998


Nouvel ordinateur de récupération.


« Histoire de Louise », récit abandonné. Reprise du « Sens des réalités » en une suite de « métaphores épistémologiques »11.


Courte improvisation sur la scène de la plaine dans un cahier.


« Commencement et fin » et « Romans à faire » : notes rétrospectives. Introduction d'éléments biographiques dans la réflexion rétrospective sur le SDR.


Essai sur le langage, « La fiction le partiel »



Octobre 1998


Ebauche de « Samedi soir le matin ». « Bourreau de Merzin » (nouvelle) « Dans le désert »12 (nouvelle) n'est que la reprise d'un chapitre du SDR originel (la fin, principalement, diffère)


« Commencement et fin », court essai réflexif sur l'évolution du SDR.


« Plaques tournantes »13 présente, sur une cinquantaine de pages, une nouvelle combinaison de certains récits du SDR. Le narrateur s'y appelle « monsieur Leray ».


Ebauches de scénarios pour le policier Hector, notamment L'affaire Murtile.


Une note manuscrite « SDR 1-25-7 » tente de faire l'inventaire des récits du SDR et esquisse un résumé du film néo-zélandais « Coup d'Etat ».



plaques tournantes

Mars 1999


« Les limites d'un texte », analyse panlinguistique du SDR et de son articulation avec « Avec l'arc noir » et l'archéologie de la série.14



Juillet-août 1999


Première ébauche de l'« Adieu » à la série, recueil composite qui revient notamment sur « l'impossibilité » d'un « roman de la réalité »15.

De passage en Auvergne, mise en bd d'un épisode de Derrick, Un appel de Vienne.



Décembre 1999


Intensification de la notation des rêves. Rêve de la « Bibliothèque sainte-Geneviève ».



Janvier 2000


La reprise du SDR se termine sur un texte inachevé. Tentative de deuxième partie, « Anecdotiquement », infructueuse.



Février 2000


Rêve narratif : « Le brocanteur ».



Avril 2000


Rédaction d'un chapitre qui sera retranché de la version « épistémologique » du SDR : La loi sauvage16. C'est le premier texte du SDR qui envisage directement la question de l'autobiographème.



Juin 2000


Rêve diabolique évoquant un texte intitulé « Les démons d'Edmond ». Négociation avec deux incarnations du diable autour du sort de ce texte.



Juillet 2000


Ecriture d'une nouvelle « linéaire » à la demande de Bouchta : « Le printemps de Zerbotsgaya »17.


Evocation d'un titre d'oeuvre dans un rêve : « La ballerine muette ».


Note sur John Wayne (pas l'acteur) : L'immobilité du monde. Une note marginale, également, rapproche le SDR d'un « caiilou que l'on jette dans l'eau et qui produit autour de lui une série de cercles concentriques ».



Novembre 2000


Rêve lié au SDR où je reçois des éloges pour le « sérieux » de mon travail dans la revue Bleue. Dans le même rêve, je mets le feu à du papier froissé dans lequel j'ai éjaculé.



Septembre 2000


Ebauche d'une reprise de l'histoire d'Octave.



Décembre 2000


Note sur les petits criminels.



fenêtre bicéphale

Juillet-août 2001


Enregistrement monopiste de « Joe au soleil » sur l'ordinateur.



Décembre 2001-janvier 2002


Enregistrement de la version « métal » de « Joe au soleil » sur 4-pistes.


Février 2002


Enregistrement d'« Aglaé sous la pluie » sur 4-pistes.



Septembre 2002


Séjour à Verdun (cahier de Verdun).



Octobre-novembre 2002


Carnet intime d'Alain Merzin, journal personnel qui évoque à plusieurs reprises l'impossibilité d'un « carnet intime » pour cet homme sans conscience.


« Le sens déréalisé », essai rétrospectif et en partie autobiographique sur le SDR18.


« Morceau de bois », complément au « Carnet intime », développe le projet d'une biographie de Pascal Leray par Joe Dalle.


Série de chansons improvisées dont « The Lord's Law ».



Janvier 2003


Note interrogative : « Retrouverai-je un jour le sens des réalités ? »


Dans la foulée, un court récit inspiré de l'épisode du train accidenté : « Un train pour Iglotoir ». Le narrateur y est appelé « Pascal ».



Février 2003


Le nouvel an de Joe Dalle.



Mars 2003


Note du journal : « Enrichissez-vous ».



Juillet 2003


Elaboration d'un plan pour une version longue de « Bourreau de Merzin ».




Mai-août 2003


Enregistrement d'« An Iglotorian Prayer » sur 4-pistes. Iglotoir y est associé à un thème musical en 7/4. Plusieurs chansons (toutes en anglais) évoquent directement la vie en Iglotoir.



Juillet 2003


« Tchevengour, un matin... », disgression sur un thème de Platonov.. Autre note narrative : « Signalement d'un communiste ».



raining psb

Octobre 2003


Séjour à Dunkerque (Carnet intime19) Alain Merzin demeure au coeur de la question réalitaire.



Janvier 2004

Nouvelles chansons d'Iglotoir

Février 2004


Note impressive sur une humeur qui me rappelle les jours où j'écrivais « Aigreurs d'un mois de mai plutôt maussade ».



Juillet 2004


Restauration de textes en nombre, dont Le SDR et d'autres tentatives narratives.


Note sur le « Bourreau de Merzin »


Septembre 2004


Premiers contacts avec le Chasseur abstrait, qui publie dans un premier temps un « espace d'auteur » consacré à Avec l'arc noir.




Mai 2005


« Roman de la réalité », essai réflexif, rétrospectif, autobiographique et longtemps oublié sur le SDR.


Tentatives de plan analytique à partir des chapitres du SDR 1989. L'une d'elle (« Ordnung ») répertorie quatre critère : « densité », « deixis », « ordre », « personnages ».



Janvier 2006


Version restaurée, composite du « Sens des réalités » destinée à l'Altiplano et à d'autres éditeurs qui répondront tous négativement.


La version est médiocre.


Poursuite de la réflexion sur l'articulation des récits : sommaire analytique.



Avril-août 2006


Contacts avec les éditions de l'Altiplano sur une version composite du SDR. Echanges finalement infructueux - mais qui marquent le départ d'une nouvelle synthèse. Le modèle de référence est la version de 1999, même si la version transmise à l'Altiplano était un ensemble beaucoup plus composite. 

Enregistrements musicaux en nombre, dont Joe au soleil et deux adaptations en français des chansons d'Iglotoir.



Juillet 2006


« Sommaire analytique du SDR ». Ce découpage sera la base de la 3e partie du SDR 2010.



Janvier 2007


Tentative de plan pour l'histoire de Merzin, resté à l'abandon.


Ebauche du « Bourreau de Merzin », récit.



14 juin 2007


Mort de ma mère, qui a été jusqu'au bout la lectrice attentive du SDR et de ses satellites.



Août 2007


Episodes laconiques pour un récit, Les nuines


Tentative expérimentale de rassembler les différents épisodes relatifs à John Wayne.



Décembre 2007


Segmentation des chapitres non-merziniaques du SDR. Restauration de chapitres longtemps laissés de côté, opération qui se poursuit jusqu'au printemps 2009 et nourrit à la fois le SDR et « Années de mutation ».

Cette segmentation est l'acte qui a rendu possible la publication d'un SDR.



Janvier 2008


« Les histoires s'écoulent ». Evocation d'une adaptation théâtrale du SDR.



Mars 2008


Parution de « Portrait de la série » et d'Emilie Guermynthe chez le Chasseur abstrait.


Salon du livre de Paris – lecture d'extrait du « Portrait de la série » devant un collecif d'amis du Chasseur abstrait.



Avril 2008


Ebauche pour un récit : « A la recherche de madame Guermynthe », qui règne sur « une institution culturelle dont on a depuis longtemps oublié la fonction ».



Mai 2008


Journées poésie de Rodez. Parution de Réflexe, 1 (poésie).



fenêtre au cadre bancal

Juillet-août 2008


Essais de lipogrammes inversés sous forme narrative. Conception du cahier de la Ral,m n°9 Ceci n'est pas une série et du cahier n°11, « Une sériographie ».


« Une sériographie » présente une rétrospective de mon travail chez le Chasseur abstrait en trois axes : « Ecole conceptuelle », « Figuration narrative » et « Abstraction lyrique ». La deuxième partie présente des extraits d' « Emilie Guermynthe », du « Sens des réalités » et de « Poétique des névroses ».



Septembre 2008


Finalisation du SDR qui sera proposé au Chasseur abstrait.


« Accords secrets », note sur l'incidence de Blue Oyster Cult sur le SDR.


Un poème, Le sens des réalités (fantaisie).


Les emmerdements de cet éphèbe de Werther, pastiche lipogrammatique de l'oeuvre de Goethe.



Octobre 2008


Anniversaire de la série à la librairie « Le Monte-en-l'air ». Paruiton du cahier « Ceci n'est pas une série » incluant un essai narratif lipogrammatique : « Les ventes d'être ».


Salon de la revue. Non-diffusion sur le stand de « Derrick et la critique de la poétique ».


Nouveaux épisodes des « Nuines ».


Merzin rentré chez lui, note brève publiée sur le « Blog de Charles Hectorne ».



Novembre 2008


Parution de L'intérieur extérieur et Avec l'arc noir, poème chez le Chasseur abstrait.


Salon du Livre de Toulouse, où « Avec l'arc noir » doit être présenté. Annulation in extremis du café littéraire.


« Anecdotiquement », brève série de courts récits, parfois liés à des scènes du SDR. La séquence s'achève sur un plan pour le « repas rétrospectif » envisagé en 1992.


Restauration de deux chapitres originaux, « Fastes et malheurs de l'omniréalité » et « La conférence de Stockholm ».



Décembre 2008


Cahier noir d'avec l'arc noir : série de développements narratifs au poème qui vient d'être publié.

Mise en ligne de Rien sous forme de webpoème.


Première ébauche d' « Années de mutation » (roman) qui ne sera pas retenue dans le texte définitif.


Note brève sur « une pièce où sont stockés les messages destinés à la population enregistrés d'avance par le président de la République. »


L'accident récursif reprend un épisode non retenu pour le SDR 2010 (sur le blog de Charles Hectorne).

wol




Janvier-mars 2009


Ecriture de L'odeur des néons, récit.



Mai 2009


La performance de la réalité, incipit d'un projet de performance pour le Chasseur abstrait.



Juin 2009


Un crime contre la réalité, court récit initialement destiné à intégrer « Années de mutation ».



Juillet-août 2009


Relecture du Sens des réalités pour sa parution chez le Chasseur abstrait. Réalisation de « trailers » vidéo et audio.


« Le bras de la justice », à partir d'un chapitre du SDR.


Un dialogue néantiste par srio27


Interview par Edgar Zimrett.

Ecriture de récits annexes qui composeront « L'esquive de la réalité ».



Novembre 2009


L'explication de la réalité, court récit destiné à « Années de mutation ».



Décembre 2009-janvier 2010


Publication par le Chasseur abstrait éditeur du Sens des réalités. Le choix est fait d'une répartition du texte en quatre sections : "Merzin détruit", "Plaques tournantes", "Abstractions réalistes", "Jumbo-Jet", que complète une section additionnelle : "Textes complémentaires".

Parallèlement, reprise d'un chapitre lacunaire du SDR qui devient « L'odeur des néons » (le récit initial est celui qui donnera lieu aux différentes versions de l'ODN). Nouveau développement de « Janvrin et compagnie ».


Ces essais forment la base d'une réécriture du SDR, Années de mutation. Les chapitres plus récents, initialement intégrés, sont finalement retirés du projet.


Reprise des Tenebrae, ébauché en 1993, également retranché des « Années de mutation ».


Ebauches de plans pour « Cinéma expérimental » et « L'accident d'Iglotoir », développements possibles du SDR.



Février 2010


Esquisse d'une étude sur la collection « Gore » de Fleuve noir, Le ciel du Gore.


Fragment narratif autour de l'Oegmur.



Juin 2010


Le calme du chaos, essai sur la dodécaphonie intuitive.


Nouveaux essais dodécaphoniques : Variables du repli.



Août-septembre 2010


Cahier journal, Construire une cohérence. Le point de départ, circonstanciel, inclut : une série d'achats effectués le matin même, un épisode de Derrick et la lecture d'un « Gore » de Jack Ketchum.



Janvier-février 2011


Ecriture de deux récits adjacents au SDR, Bourreau de Merzin20 et Les sous-sols de la réalité.


Un troisième projet n'est qu'ébauché : Un amour de tronçonneuse.



Mars 2011


Parution de Bourreau de Merzin, prix du « Chasseur de roman » chez le Chasseur abstrait.



Mai 2011


Projet d'espace hypertextuel consacré au SDR. Ma première idée est d'en faire la une du « Soir de Mnose ».



Juillet 2011


Après un éveil à 2h du matin, j'entreprends de faire l'autobiographie du SDR, c'est-à-dire mon autobiographie par le SDR.

Un essai resté isolé, Bifurcations.

Août 2011

Mise en ligne de l'autobiographie du SDR, Aux sources du sens (des réalités). Rédaction de deux récits "adjacents" l'un à l'autre, dans le prolongement d'un épisode initial du SDR.

se dissoudre dans l'air du temps



1Ce texte, révisé à de nombreuses reprises, figure dans « L'intérieur extérieur – Nouvelles de la réalité » (2008).

2La préface figure dans les « Textes complémentaires » du SDR (2010).

3D'un côté « Jeux d'oeil », court essai rédigé la même année ; de l'autre une note des « Textes complémentaires » d' « Avec l'arc noir » (2009).

4La nouvelle figure dans « L'intérieur extérieur – Nouvelles de la réalité »

5Idem. Le récit reprend un épisode du SDR (1989) qui sera repris dans « Années de mutation » (2010).

6Une part importante de ces récits est reprise dans « L'intérieur extérieur... » (2009).

7Le récit sera développé en 1994 et repris en 2007 pour figurer dans « L'intérieur extérieur ».

8Ce texte est également repris dans « L'intérieur extérieur... » (2009).

9Seul « Linguistique générale » a été intégré à AAN (2009).

10Récit publié chez le Chasseur abstrait en 2008.

11Une part importante du texte a donné la base de deux parties du SDR (2010) : « Merzin détruit » et « Cinéma expérimental »..

12La nouvelle qui achève « L'intérieur extérieur » est une simple variante d'un récit qui clôt la 3e partie du SDR (2010).

13Ce texte correspond à la deuxième partie du SDR (2010).

14Note partiellement reprise dans les « Textes complémentaires » du SDR (2010).

15La « sériographie subjective » du « Portrait de la série en jeune mot » intègre ces développements.

16Le texte figure dans les « Textes complémentaires » du SDR (2010).

17Nouvelle présente dans « L'intérieur extérieur » (2008)

18Présent dans les « Textes complémentaires » du SDR (2010).

19Cette courte prose termine le cahier proposé en supplément à la revue « L'enfance » n°4 (2006).

20Prix du « Chasseur de roman » en 2011.